* Pour ce notable de la Société civile, » quelle que soit la personne désignée, la loi électorale la rend otage du pouvoir en place. »
Jean-Marie Ntantu-Mey, promoteur du BAC (Bureau d’actions et d’éveil culturels à l’éducation) et l’Ofis, a, dans une déclaration datée d’hier jeudi 19 août, dont une copie est parvenue à Forum des As demandé aux deux confessions religieuses, à savoir les Catholiques et les Protestants de ne pas désigner un candidat devant diriger le Bureau de la CENI.
« Chers compatriotes, chers camarades leaders de la Société Civile, le Bac et l’Ofis, initiés par Jean-Marie Ntantu-Mey, rappellent aux confessions religieuses, particulièrement catholique et protestante, de ne pas donner la caution à une CENI acquise à la cause de la classe politique dirigeante. «
Jean-Marie Ntantu-Mey estime que ces deux confessions religieuses sortiraient la tête haute sinon elles seront éclaboussées dans peu de jours.
Ce n’est pas tout. Pour Ntantu-Mey, avec la détermination d’une Société civile laïque et religieuse organisée et indépendante des partis politiques, la création d’une commission de contrôle des élections va contraindre la CENI à reculer dans ses extravagances habituelles, celles de provoquer le souverain primaire et majoritaire, plus fort que la classe politique dirigeante.
« L’homme se forme devant l’obstacle » dit Antoine de St Exupéry, » le tigre ne chante pas sa tigritude, mais il saute sur sa proie, la tue et la mange« , dit Wole Sonyika.
Jean-Marie Ntantu est d’avis, à l’instar d’Alfred de Vigny, que « gémir, pleurer c’est lâche.«
En un mot comme en cent, Jean-Marie Ntantu-Mey, notable de la Société civile, demande aux confessions religieuses de ne » désigner personne à la CENI, car quelle que soit la personne choisie, la loi électorale la rend otage du pouvoir en place. «
Le promoteur du BAC et de l’Ofis est favorable à la révision de la loi électorale. « Il faut que la loi libère la CENI », insiste-t-il. Didier KEBONGO