Le décès d’Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, le samedi 21 août à Luanda, continue à susciter plusieurs réactions au sein de la classe politique rd congolaise. Normal, quand on considère le rôle joué par le défunt sur la scène politique du pays. Un rôle majeur qui le hisse au premier rang des leaders politiques charismatiques, non seulement dans l’espace Grand Katanga, mais aussi à l’échelle nationale.
Ainsi, très affecté par cette disparition du patriarche du Katanga, Maj Kisimba Ngoy, après avoir rendu un hommage appuyé à celui que tous les Katangais appelaient affectueusement « Baba », aussitôt après qu’il a appris la triste nouvelle, revient à la charge. Cette fois-ci, pour présenter ses condoléances les plus émues. Ces mots de compassion, Maj Kisimba Ngoy les adresse avant tout au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa double qualité. D’abord entant qu’initiateur de la nouvelle Majorité parlementaire, estampillée Union sacrée pour la nation. Ensuite, comme descendant des célèbres 13 parlementaires, dont le désormais feu Antoine Gabriel Kyungu, héraut et héros du parti Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), signataires de la très historique lettre de 52 pages, adressée au « roi » du Zaïre, feu le maréchal Joseph-Désiré Mobutu.
Les condoléances de Maj Kisimba Ngoy, il les exprime également à l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, frappée depuis le weekend dernier au plus haut de son sommet et à l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), parti cher à l’illustre disparu; avant de chuter naturellement par la famille biologique du défunt.
S’agissant de l’Unafec, Maj Kisimba Ngoy souligne que, dans l’ombre et à l’ombre de son défunt père le bâtonnier Kisimba Ngoy, il a vu naitre et grandir cette formation politique. A ce titre-là, le décès d’Antoine Gabriel Kyungu l’afflige particulièrement.
Aussi, émet-il le vœu de voir la flamme « Unafec », allumée par les fondateurs historiques du parti, ne point s’éteindre. « La vie n’est qu’une variété de la mort, une variété très rare », jugeait Friedrich Nietzsche. Grevisse KABREL