JIFA : L’augmentation de la représentativité des femmes aux postes de prise de décision en RDC saluée

A l’occasion de la journée de la femme africaine célébrée le 31 juillet dernier, le panel chargé d’accompagner la République démocratique du Congo (RDC) à la présidence de l’Union africaine (UA) salue l’augmentation de la représentante des femmes à des postes de prise de décision en RDC. Il l’a affirmé au cours d’une conférence de presse, le weekend dernier.

Au cours de ce face-à-face avec la presse, le coordonnateur du panel, le professeur Alphonse Ntumba Lwaba s’est notamment réjoui de cette augmentation du taux de la représentativité et de participation de la femme congolaise aux instances de prise des décisions en RDC. Il suffit, a-t-il affirmé, de voir le nombre des femmes nommées dans le Gouvernement Sama Lukonde pour s’en rendre compte.

Ce professeur des universités cite aussi la récente nomination d’une femme, en la personne de Malangu Kabedi Mbuyi, à la tête de la Banque centrale du Congo (BCC).

Ntumba Lwaba pense que ces différentes nominations permettront aux jeunes femmes de se considérer davantage dans la société congolaise.

« Vous avez constaté que dans la composition par exemple du nouveau Gouvernement congolais, on a jamais atteint un tel pourcentage de femmes, au moins 27% qui occupent des postes. Le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi vient de nommer à la tête de la Banque centrale du Congo une femme. Depuis la création de cette banque, c’est la première fois. Cette année, nous avons vraiment raison de célébrer cette journée (JIFA ndlr), et nous devons encore travailler pour que les femmes aient encore plus d’opportunités, qu’elles aient de l’emploi. Nous travaillons aussi pour qu’il ait beaucoup qui puissent devenir des jeunes entrepreneurs en vue d’une autonomisation », a déclaré le professeur Alphonse Ntumba Lwaba.

Représentante de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Josline Mbuyi a, pour sa part, invité les Etats africains à accorder davantage de l’importance à cette journée, en contribuant massivement à son organisation et en l’institutionnalisant au niveau national. 

« Au moment où l’Afrique célébre la journée internationale de la femme africaine, je lance un appel aux Etats membres de l’UA pour institutionnaliser cette journée dans leurs pays respectifs, en y accordant une importance capitale à travers la mobilisation des fonds pour soutenir les différentes activités. Je leur demande de définir des thèmes à adapter chaque année à chaque pays, de développer des programmes pour traduire des instruments juridiques africains en programme, et mettre en place des programmes spécifiques pour assurer la participation et l’automatisation de la femme », a plaidé la consellère de la ministre du Genre.

Dans le même ordre d’idées, Julienne Lusenge membre dudit panel a annoncé les prochaines activités prévues dans le cadre de l’agenda de la femme africaine dont la tenue en Novembre prochain du « Grand prix panafricain de la littérature » en reconnaissance aux femmes des lettres qui ont excellé dans ce domaine. 

« Dans le cadre de ses différentes activités s’inscrivant dans le cadre de la commémoration de la journée sur l’hygiène menstruelle, la conférence de Kinshasa, le forum génération Égalité de Paris et la journée internationale de la femme seront dans les semaines qui suivent une série d’activités, à réaliser avec l’appui de notre partenaire Osisa, vidant à intégrer la JIFA sur le portail des femmes à la semaine de l’Afrique qu’organise l’UNESCO, qui va mettre en exergue les réalisations des femmes dans les domaines de la science, culture, … A la même occasion au mois de novembre, il est aussi prévue la reconnaissance des femmes ayant excellé dans le domaine de la littérature  » a-t-elle affirmé

La Journée internationale de la femme africaine (JIFA) est célébrée le 31 Juillet de chaques année. Elle existe depuis 1964 et est l’initiative de la malienne d’Aoua Keïta. La date du 31 juillet est choisie par ce que ce jour-là, en 1962, des femmes de l’ensemble du continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la toute première organisation dédiée aux femmes africaines. Il s’agit de l’rganisation Panafricaine des Femmes.

Orly-Darel NGIAMBUKULU

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