Lamuka projette une marche nationale pour exiger des réformes électorales

*Dans une déclaration hier, le tandem Fayulu-Muzito inscrit la révision de la loi organique sur la CENI parmi les priorités.

« La solution pour sortir de l’impasse actuelle en RDC reste le consensus entre les parties prenantes sur les réformes institutionnelles », déclare le présidium de Lamuka, dans une déclaration hier lundi 16 août.

Par ailleurs, la plateforme chère au tandem Fayulu-Muzito, annonce une importante marche dans les jours à venir sur l’ensemble du pays. Objectif: exiger des réformes institutionnelles basées sur le consensus autour de l’ensemble des questions électorales.

Dans leur déclaration, Martin Fayulu et Adolphe Muzito soulignent qu’il y a une détermination morbide du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi de mettre en place un bureau de la CENI totalement politisé et acquis à sa cause.

« Après avoir usurpé la souveraineté du peuple congolais en Janvier 2019, M. Tshisekedi a poursuivi sa marche contre la Constitution de la République en nommant illégalement des juges à la Cour constitutionnelle en juillet 2020 et en détournant, en décembre 2020, les équilibres fabriqués au sein du parlement. Pour s’assurer le contrôle de toute la chaîne électorale, il veut maintenant nommer la personne qui publiera les résultats provisoires après avoir nommé celle qui publiera les résultats définitifs« , indique cette déclaration.

Le Présidium de Lamuka invite ainsi toutes les forces du changement démocratique ainsi que l’élite congolaise à se joindre à lui dans le cadre d’une mobilisation tous azimuts pour faire échec à une dictature naissante, destructrice du pacte républicain de Sun-City, conformément à l’article 64 la Constitution du 18 février 2016.

Il met en garde les policiers irresponsables et les milices privées contre leurs provocations et voies de fait sur les manifestants pacifiques.

Le Présidium de Lamuka demande à la CPI et aux institutions de protection des droits humains de suivre de près le comportement de ces hors-la-loi pour qu’ils soient sévèrement sanctionnés, conformément aux instruments juridiques internationaux que notre pays a ratifiés.

La plateforme chère à  Martin Fayulu et à Adolphe pense que le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, est manifestement instrumentalisé pour préparer le glissement et la fraude électorale en 2023. Pour eux, la loi organique sur la CENI promulguée au Journal officiel est taillée sur mesure et n’est pas le fruit d’un consensus entre toutes les parties prenantes.

« D’où la confusion qui entoure la mise en place des organes de la CENI dans le cadre de cette loi inique, contestée par la majorité des parties prenantes. La police nationale accompagnée des milices privées sont rangées pour réprimer toute manifestation pacifique des citoyens congolais afin de les intimider et de les décourager, préparant ainsi le boulevard recherché par M. Tshisekeidi pour usurper une fois de plus la souveraineté du peuple congolais en 2023« , martèle la déclaration.

De ce constat, le Présidium de LAMUKA pense que la solution pour sortir de l’impasse actuelle reste le consensus entre toutes les parties prenantes sur les réformes institutionnelles. Il souligne que lrévision de la loi organique sur la CENI par toutes les parties prenantes est une urgence pour mettre en place un organe de gestion des élections indépendant et impartial.

« La CENI est une institution citoyenne qui doit servir l’intérêt général et ne peut être contrôlée  par aucune des parties prenantes aux élections. Le venin du tribalisme inoculé dans le pays par les ennemis de l’unité et de la cohésion nationales, sous la houlette de Monsieur Félix Tshisekedi, doit être extirpé sans délai, », rappelle le tandem Fayulu-Muzitu.

Il conclut en mentionnant que le peuple congolais attend impatiemment les élections transparentes et apaisées en 2023 et qu’aucune fraude et aucun glissement ne seront tolérés. Orly-Darel NGIAMBUKULU

DECLARATION

Après analyse, les leaders de LAMUKA font les constats ci-après :

1. Il y a une détermination morbide de M. Félix Tshisekedi de mettre en place un bureau de la CENI totalement politisé et acquis à sa cause;

2. Après avoir usurpé la souveraineté du peuple congolais en Janvier 2019, M. Tshisekedi a poursuivi sa marche contre la Constitution de la République en nommant illégalement des juges à la Cour constitutionnelle en juillet 2020 et en détournant, en décembre 2020, les équilibres fabriqués au sein du parlement. Pour s’assurer le contrôle de toute la chaîne électorale, il veut maintenant nommer la personne qui publiera les résultats provisoires après avoir nommé celle qui publiera les résultats définitifs ;

3. M. Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, est manifestement instrumentalisé pour préparer le glissement et la fraude électorale;

4. La loi organique sur la CENI promulguée au Journal officiel n’est pas le fruit d’un consensus entre toutes les parties prenantes. Elle est taillée sur mesure avec un bureau déséquilibré et politisé à outrance. D’où la confusion qui entoure la mise en place des organes de la CENI dans le cadre de cette loi inique, contestée par la majorité des parties prenantes;

5. La police nationale accompagnée des milices privées sont rangées pour réprimer toute manifestation pacifique des citoyens congolais afin de les intimider et de les décourager, préparant ainsi le boulevard recherché par M. Tshisekeidi pour usurper une fois de plus la souveraineté du peuple congolais en 2023;

De ce constat alarmant, le Présidium de LAMUKA déclare ce qui suit :

1. La solution pour sortir de l’impasse actuelle reste le consensus entre toutes les parties prenantes sur les réformes institutionnelles;

2. La révision de la loi organique sur la CENI par toutes les parties prenantes est une urgence pour mettre en place un organe de gestion des élections indépendant et impartial. En effet, la CENI est une institution citoyenne qui doit servir l’intérêt général et ne peut être contrôlée par aucune des parties prenantes aux élections;

3. Le venin du tribalisme inoculé dans le pays par les ennemis de l’unité et de la cohésion nationales, sous la houlette de Monsieur Félix Tshisekedi, doit être extirpé sans délai;

4. Le peuple congolais attend impatiemment les élections transparentes et apaisées en 2023. Aucune fraude et aucun glissement ne seront tolérés ;

5. Une marche nationale sera organisée dans les jours à venir sur toute l’étendue du pays pour exiger des réformes institutionnelles consensuelles sur l’ensemble des questions électorales;

6. Le Présidium de Lamuka invite ainsi toutes les forces du changement démocratique ainsi que l’élite congolaise à se joindre à lui dans le cadre d’une mobilisation tous azimuts pour faire échec à une dictature naissante, destructrice du pacte républicain de Sun-City, conformément à l’article 64 de notre Constitution;

7. Le Présidium de Lamuka met en garde les policiers irresponsables et les milices privées contre leurs provocations et voies de fait sur les manifestants pacifiques;,

8. Le Présidium de Lamuka demande à la CPI et aux institutions de protection des droits humains de suivre de près le comportement de ces hors-la-loi pour qu’ils soient sévèrement sanctionnés, conformément aux instruments juridiques internationaux que notre pays a ratifiés.

Fait à Kinshasa, le 16 août 2021

LE PRESIDIUM DE LAMUKA

Martin FAYULU et Adolphe MUZITO

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