La route Iveco en état de délabrement avancé depuis trois ans

La route Iveco, dans le quartier Kingabwa, commune de Limete, se trouve dans un état de délabrement très avancé, depuis trois ans.  Perpendiculaire à la route des Poids lourds, cette artère jonchée de nids-de-poule de bout en bout. Ce qui rend difficile la circulation tant des véhicules que des piétons.

Abandonnée à elle-même, la route Iveco n’a plus de bitûme qui a complètement laissé la place à la terre. A côté des nids-de-poule, cette route compte actuellement plusieurs grandes cavités qui servent de lit aux eaux stagnantes à la moindre pluie.

Au-delà de l’asphalte qui a complétement disparu, la route Iveco ne dispose plus de caniveaux en bon état. Les quelque collecteurs qui existent encore sont complétement bouchés, faute de curage et d’entretien.

Circuler sur ce tronçon est un véritable calvaire pour les habitants des quartiers environnants. Les transports en commun empruntent de moins en moins cette artère, devenue la route préférée des taxis motos qui fixent le prix des courses à dessein.

Des véhicules qui s’y hasardent encore imposent le prix de transport et pratiquent le phénomène « demi terrain« . La course Kingabwa – Marché central par exemple qui devrait revenir à 500 FC, varie entre 1000 FC et 1500 FC. Le même trajet sur le taxi-moto oscille entre 2000 FC et 2500 FC.

Les conducteurs abordés expliquent cette hausse des prix de transport par le mauvais état de la route.  Ils soutiennent qu’ils perdent beaucoup de temps sur cette route à cause des embouteillages provoqués par le délabrement de la route.

Interrogés, les habitants de ce coin de la capitale  s’étonnent que cette route qui relie plusieurs quartiers de Kingabwa ne soit pas prise en compte dans le programme de 100 jours du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.

« Nous souffrons beaucoup. On ne cesse de demander aux autorités de bien vouloir penser à la réhabilitation de cette route. Ça fait trois ans que nous vivons dans cet état. Nous dépensons chaque jour beaucoup d’argent rien qu’à cause de l’état de délabrement de cette route« , a déclaré Junior B, trente ans révolus.

Il rapporte que pendant la saison de pluie, c’est plus grave. Les eaux stagnantes forment des lacs artificiels qui, non seulement perturbent la circulation, mais polluent aussi l’environnement. D’où, plaide-t-il, la nécessité pour les autorités politiques d’intervenir avant le retour de dame la pluie.

Des personnes abordées souhaitent que le vice-Premier ministre en charge  de l’Environnement  Eve Bazaïba qui passe par cette route tous les jours puisse porter les pleurs des habitants de ce coin au Gouvernement central pour qu’une solution rapide soit prise.

Eunice LUKIETU (stagiaire Ifasic) et ODN

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