La République démocratique du Congo est actuellement la première destination africaine des investissements chinois et grâce notamment à l’exploitation des mines congolaises par les entreprises Chinoises, le cuivre de la RDC commencent à reprendre sa place sur l’échiquier international. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de la République populaire de Chine en RDC, M. Zhu Jing, au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 03 août à Kinshasa.
La Chine va également maintenir son élan d’accompagnement de la RDC dans la lutte contre la Covid-19. A en croire le diplomate chinois, 200.000 doses de vaccin Sinovac sont en préparation et seront bientôt données à la population congolaise.
Pour Zhu Jing, la tendance des médias occidentaux à diaboliser la Chine comme berceau du coronavirus n’est pas du fondé. Car, fait-il savoir, une mission d’enquête de l’OMS avait conclu que la Covid-19 était d’origine naturelle et non provenant d’un laboratoire en Chine. Il s’agit pour lui d’une affaire qu’il faut laisser aux scientifiques au lieu de la politiser.
Il faut également noter que l’initiative « la ceinture et la route » lancée par le président Xi Jinping est en marche en RDC. Le pays de Félix Tshisekedi a adhéré à cette vision, au mois de février dernier, avec le passage du ministre chinois des Affaires etrangeres, Wang Yi. Elle est actuellement le 45 pays africains à adhérer à ce programme. Et les fruits de cette coopération sont déjà palpables avec la construction de la centrale hydroélectrique de Kinsuka, dont les travaux ont été lancés dernièrement par le Chef de l’Etat. Avec une puissance de 9.000 MW, cette centrale va desservir de l’électricité à plus de 2 millions de kinois, d’ici à 2023.
La construction du centre culturel et artistique d’Afrique centrale se poursuit, malgré quelques soucis dus à la survenue de la Covid-19. Il pourra être inauguré à mi 2023, a-t-il souligné.
Rocco NKANGA