La Cenco et l’ECC s’en remettent à l’arbitrage du chef de l’Etat

Les violons ne s’accordent toujours pas entre les confessions religieuses appelées à trouver un consensus sur la personne devant présider à la tête de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni).

Le délai de 72 heures leur accordé par le président de l’Assemblée expire ce jour et rien n’a filtré de la convocation hier mercredi 18 août, de la réunion de la plénière de cette plateforme, à la Cime, par les six confessions, autres que les églises catholique et protestante.

Selon Actualité.cd, Mgr Marcel Utembi, le président de la CENCO et le révérend Dr. André Bokundua, le président national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), respectivement président et vice-président de la plateforme confessions religieuses ont écrit au président de la République, pour solliciter une rencontre urgente avec ce dernier, afin d’arracher son arbitrage dans ce blocage. Les responsables de l’ECC et de l’Eglise catholique disent avoir constaté un contexte délicat dans lequel se déroule la désignation des délégués des confessions religieuses à la Centrale électorale. 

Il faut noter que cette même démarche a été menée, en juillet 2020 par les mêmes confessions religieuses (ECC et Eglise catholique) lorsqu’il y avait désaccord sur la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la Ceni.  Des observateurs avertis suivent de près ce dossier pour voir si la réaction du Chef de l’Etat sera la même que celle se rapportant au cas Malonda.  Ils espèrent de tous les vœux qu’un consensus soit vite trouvé au niveau des formations politiques devant siéger à la commission paritaire instituée au niveau de l’Assemblée nationale, mais aussi au niveau des religieux n’arrivent toujours pas à parler le même langage.

Cette position de l’ECC et de la Cenco est aussi soutenue par d’autres partis et regroupements politiques comme Lamuka, FCC, Ensemble pour la République et UNC.  Ils appellent toujours à un processus plus inclusif, tout en boycottant les travaux de la commission dite paritaire opposition-majorité.  Rocco NKANGA

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