» Arts, culture, et patrimoine : source de l’inclusion financière des femmes », tel était le thème de la célébration le 31 juillet dernier de la Journée internationale de la femme africaine. Cette manif a connu deux temps forts.
D’abord la journée à l’espace Bilembo où les femmes de différents domaines ont exposé les spécialités d’origine. Ensuite, la remise des trophées à quelques femmes africaines et congolaises qui se sont distinguées dans différents secteurs.
Au total, neuf femmes et un homme ont été primés au cours de cette soirée. Il s’agit de la Première Dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi; celle de la République du Congo Antoinette Sassou Nguesso; Cathérine Samba Panza présidente de la transition de la République centrafricaine; Ellen Jonson Sirleaf première femme élue au suffrage universel à la tête du Libéria; Samia Suluhu Hassan actuelle présidente de la Tanzanie; Marthe Kasalu Tshisekedi, femme qui a fait face à l’adversité aux côtés de son défunt mari Etienne Tshisekedi; Thérèse Kirongozi pour avoir inventé le robot-roulage ainsi que le magistrat Bienvenu Kingudi Mungul pour avoir milité pour l’adoption du Protocole de Maputo en RDC.
pour l’appropriation de cette journée par la communauté
Dans son adresse, la ministre du Genre, Famille et Enfant a invité l’assistance à s’approprier la journée panafricaine de la femme dont la célébration semble encore méconnue du plus grand public. Gisèle Ndaya Luseba a affirmé que le thème retenu pour l’édition 2021 démontre la volonté exprimée du Président de la République à s’engager pour l’autonomisation de la femme.
En invitant ses invités à visiter les expositions et la dégustation culinaire, la RDC voudrait mettre en exergue la contribution culturelle des femmes africaines au développement du continent, a expliqué la patronne du Genre. A l’entendre : « Par l’autonomisation de la femme, l’Afrique gagne et avance! »
Pour conclure, Gisèle Ndaya a soutenu : « C’est dans un monde de notre propre culture, d’une certaine façon propre à chaque peuple d’Afrique de sentir, et de penser, d’exprimer et d’agir, d’un langage commun, qui rapproche et unit les femmes et les hommes, d’une prise de conscience et d’une expression de la complexité du réel de l’Afrique, de la RDC que je nous invite à se mouvoir« .
Cette activité était appuyée par l’Ong internationale Ipas qui souligne que le Protocole de Maputo engage les Etats parties à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, du viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou du foetus.
Le directeur pays d’Ipas est convaincu que la femme africaine doit jouer son rôle celui de jouir de ses droits sexuels et reproductifs.
Au cours de cette cérémonie, les membres féminins du gouvernement, les représentants des agences onusiennes et plusieurs invités ont pris part à cet événement agrémenté par un groupe musical des étudiantes de l’INA.
Mathy Musau