Faute d’un « Messi », le processus électoral s’installe dans le blocage

Pas l’ombre d’un « Messi » dans le mercato politique en rapport avec le processus électoral. Les différents recrutements opérés  font pschitt. Aucune recrue n’ayant réussi à faire bouger les lignes. Mieux, à faire trembler   les…filets.  Du moins jusqu’ici. Pas le moindre but. Pis, le match est même interrompu. Pour combien de temps ? Nul ne le sait.

Toujours est-il que les protagonistes peinent à se mettre d’accord sur les règles du jeu. Ayant réussi juste à s’accorder sur leur désaccord. Chacun interprétant le règlement à l’aune de ses intérêts ou de la mission qu’il a reçue.   Plus grave, même le corps arbitral à tous les étages s’avère juge et partie. Drôle de match.

 Qui va alors relancer la partie dans cette atmosphère de suspicion généralisée ? Telle est la question qui taraude l’esprit des observateurs-spectateurs.

 Pendant ce temps mort, le temps ne s’arrête pas. Les secondes s’égrènent et se transforment en minutes et celles-ci en heure.

Pas l’once d’un doute. En cas de reprise de la partie, le temps additionnel ne suffira pas pour rattraper le temps perdu. S’invitera et s’imposera la prolongation. Un match dans le match. Au fond, un autre match puisque les compteurs seront remis à zéro. Le mercato étant permanent, d’autres recrutements ne seront pas à exclure. Et même la composition des équipes !

 Une perspective que les compétiteurs en présence  ne verraient pas forcément d’un mauvais œil. Les uns, forts du règlement seront assurés de rester à leurs postes. Les autres, forts du caractère hyper glissant du terrain, pourraient passer qui du banc de remplaçants à l’aire de jeu, qui  de la défense à l’attaque.

La vie sous les tropiques zaïro-congolaises étant un perpétuel recommencement, commencera le remake des prolongations appelées des prolongations appelées « Transition« . Là, plus de restrictions. Plus de défenseurs, d’attaquants et de remplaçants. Tout le monde est sur le terrain.

Grand joueur devant l’Eternel, le Maréchal  Mobutu  s’était offert pas moins de cinq prolongations ! Sept ans de bonus durant lesquels et les arbitres et  les autres joueurs faisaient des va-et-vient. Au rythme des espèces sonnantes et trébuchantes. Des « mukomboso » -icône de la devise zaïroise du seuil des années 90- au roi dollar en passant par les francs belge et français.

Coureur de fond, Joseph Kabila a bénéficié d’une rallonge de deux ans. Au grand bonheur de tous ceux qui n’en pouvaient plus de  ronger leurs freins et qui voulaient à tout prix monter sur le terrain.

La jurisprudence locale faisant foi, le blocage actuel de la machine électorale annonce-t-il déjà la  prolongation sous Fatshi connue sous le vocable tropicalisé de « glissement » ? Le coup d’œil dans le rétroviseur  renseigne que cette hypothèse n’est pas de nature à contrarier grand-monde. Bien au contraire.  Même ceux qui matin, midi et soir lancent des imprécations contre le glissement.

Le hic, c’est que la réaction du public massé dans les gradins n’est pas toujours prévisible. D’autant  que divisées même les confessions religieuses ont désespéré d’attendre Messi. N’est pas Paris Saint Germain qui veut.

José NAWEJ

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