Assemblée nationale : Dodo Kamba dépose le rapport des confessions religieuses

* Pas de consensus autour du nom du futur président de la CENI

C’est désormais chose faite. Le prophète Israël Dodo Kamba, évêque général des Eglises de Réveil du Congo (ERC) a enfin, déposé le rapport des confessions religieuses à la Chambre basse, le vendredi 30 juillet.

     Au nom des confessions religieuses,  hormis la CENCO et l’ECC, déposé dans la soirée, leur rapport contenant le PV de désignation du successeur de Corneille Naanga, au service courrier de l’Assemblée nationale.

« Nous sommes venus remplir notre devoir civique, celui de déposer en bonne et due forme les conclusions du travail que nous avons commencé« , a déclaré à la presse, le porte-étendard des confessions religieuses. Dodo Kamba a, sans dévoiler l’identité du candidat désigné, laissé à l’Assemblée nationale la primeur de le faire. Abordé sur l’absence des délégués de la Cenco, de l’ECC, Dodo Kamba s’est montré diplomatique.

« Il faut que je vous dise aussi que même l’Eglise Salutiste n’est pas représentée. Il ne faut pas nous amener sur une piste pour faire croire à l’opinion que nous ne sommes pas un. Vous avez suivi le président de notre plateforme ce vendredi 30 juillet.  Il a dit : « Nous sommes un, nous sommes unis. Je crois qu’il ne faut pas nous amener sur une piste qui ferait croire que nous avons de souci. Nous sommes un et on est indivisible en tant que corps« .

Que vaut ce rapport transmis au Président de l’Assemblée nationale, signé par toutes les confessions religieuses, mais qui signifie en même temps qu’il n’y a eu aucun  vote ?

 Le prophète Dodo Kamba renvoie tout le monde à la charte constitutive de la plateforme. « Je comprends que vous n’avez aucune idée de notre charte, de notre façon de fonctionner. Ce que nous cherchions ce n’était pas le vote, mais la désignation. Je crois qu’à ce sujet, il ne faudrait pas se cramponner sur un seul mot. Et je tiens à informer que nous avons fait un travail de fond. Quitte à la commission de juger si le travail a été fait dans les normes ou pas. Mais déjà, je peux vous rassurer que nous avons fait le travail selon que ce nous avons estimé être faisable et meilleur« .

En définitive, l’opinion doit retenir que ce qui a été fait par les confessions religieuses est un « devoir de patriotes qui parlent Congo, nation, devoir citoyen, Constitution et pays« .

« Il faudrait que l’on sache que nous parlons Congo, nous parlons nation, nous parlons civisme, nous parlons devoir citoyen, nous parlons constitution, nous parlons avenir du pays. Et d’aucun n’a besoin de savoir que nous souffrons tous d’une chose : le respect de la Constitution. Nous courons un risque tel que les élections risquent de ne pas se tenir dans le délai constitutionnel. En tant que compatriotes congolais, on ne peut pas faire partie des personnes qui amènent une léthargie dans l’administration de notre pays, surtout dans les institutions. Ce qui signifie que ce qui nous a été demandé de faire cela répond de la bonne volonté de voir ce pays aller de l’avant et respecter les textes« .

Pour Dodo Kamba, les princes de l’Eglise étaient « dans l’obligation de trouver, ne serait-ce qu’une voie de sortie.  Un moyen de répondre comme les autres entités, les autres composantes, pour pouvoir rendre les choses faisables« .

Les Congolais ont tous besoin de voir les élections se tenir en 2023, sans aucune excuse. Aussi n’avaient-ils pas besoin de causer du retard au processus. « C’est pour cette raison que nous nous sommes donné le souci de trouver l’issue pour pouvoir régler cette problématique afin de ne pas être tenus responsables. Qu’on ne puisse nous dire :  on vous a demandé de faire quelque chose et vous ne l’avez pas fait. Nous ne voulons pas être responsables de tout cela. On a fait notre travail pour le souci de l’avenir du pays.

Aux dires de Dodo Kamba,  « les règles de jeu sont telles qu’on ne peut pas tous regarder dans la même direction. On comprend ou accepte qu’une confession ou deux se disent que nous ne pensons que ça soit opportun de poser tel ou tel autre acte. Nous acceptons sans toutefois nous diviser, nous acceptons la position des uns, mais dans l’ensemble, si la majorité peut dire nous pouvons encore plus donner ce devoir, question de soigner l’image et répondre au besoin.        Mathy MUSAU

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