Tous contre le congolivirus !

Une épidémie peut en cacher une autre. Après le coronavirus dont on n’en a pas encore fini, voici le congolivirus. Les virologues sont formels : l’épicentre de ce virus est localisé à l’Assemblée nationale.

 Si ce mal se mue en épidémie, les travers de l’Hémicycle constitueront un cluster redoutable, foi des épidémiologistes. Car, l’Assemblée nationale étant le réceptacle de la représentation nationale, nul doute que le congolivirus se répandra à la vitesse grand V  sur l’ensemble du territoire national. Bien plus vite que la Covid-19 ! C’est donc tout le pays qui risque d’être atteint.

 Si dans « Les Animaux malades de la peste » , ils ne mouraient pas tous , mais tous étaient frappés, pour la maladie signalée à l’Assemblée nationale, ce serait la totale ! Non seulement  tous les Congolais seraient atteints, mais plus grave tous seraient susceptibles d’en mourir. Par l’embrasement du pays. Par l’effet domino ou par l’effet boumerang. Par la vengeance liée au réflexe de survie qui est antérieur à la vieille loi du talion contenue dans le Code de Hammourabi.   

Face au congolivirus, les épidémiologistes préviennent déjà. A savoir que les gestes  barrières (distanciation physique, port du masque, lavage régulier des mains), le couvre-feu, la fermeture des endroits publics …n’y pourront rien. Même le déjà très controversé vaccin ne serait d’aucune utilité.

 Au demeurant, on sait les Congolais très sceptiques voire un tantinet hostiles au  vaccin. Surtout par rapport à celui qui a été démonétisé à haute et intelligible voix.

Pour le congolivirus, les virologues  recommandent un seul antidote en amont: un sursaut patriotique des députés face à ce virus autrement plus ravageur que tous les variants de la covid-19 réunis. 

D’où cet appel aux parlementaires de la chambre basse : élus nationaux de tous les coins du pays, unissez-vous pour étouffer dans l’œuf le congolivirus de manière à l’empêcher de sortir de la salle de congrès du Palais du peuple !

Sinon, ce sera tout le monde « cadavere » pour emprunter à l’artiste brazza-congolais Zao. Congolais de père et de mère, Congolais d’oncle et de tante, Congolais de frère et de sœur en Christ, Congolais de coltan et de cobalt…tous « cadavere« . Même les Jeeps reçues comme cadeau ou à crédit -c’est selon- « cadavere« .

José NAWEJ      

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