Séoul appelle ses ressortissants à quitter l’Afghanistan d’ici juillet

SEOUL, 05 juil. (Yonhap) — Tous les ressortissants sud-coréens en Afghanistan doivent quitter le pays au plus tard en juillet sous peine de sanctions, a déclaré ce lundi un responsable du ministère des Affaires étrangères, alors que l’insécurité s’accentue en Afghanistan dans le cadre du retrait en cours des forces américaines et de leurs alliés.

Il est actuellement interdit de voyager en Afghanistan et dans cinq autres pays étrangers dont l’Irak, la Syrie et la Somalie. Une personne qui enfreint cette interdiction est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison ou d’une amende de 10 millions de wons (8.837 dollars) en vertu de la loi sud-coréenne.

Un « très petit » nombre de Sud-Coréens sont toujours dans le pays malgré les demandes répétées de retrait du gouvernement, a déclaré le responsable, sans donner plus de détails sur ceux qui y restent, pour des raisons de sécurité.

Une délégation gouvernementale, dirigée par un haut responsable du ministère des Affaires étrangères, s’est rendue à Kaboul la semaine dernière pour les rencontrer et les persuader de partir dès qu’ils le pourront, selon le responsable.

« Malgré notre demande, un très petit nombre de nos citoyens restent dans le pays pour des raisons personnelles et nous prévoyons de prendre les mesures nécessaires pour les aider à quitter le pays dès qu’ils le pourront », a déclaré le responsable, qui a ajouté que le gouvernement pourrait déposer une plainte pénale contre ceux qui restent en Irak.

La tension monte dans le pays déchiré par la guerre alors que les insurgés talibans prennent le contrôle de plus en plus de territoires depuis que les Etats-Unis et leurs alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont commencé à retirer leurs troupes en mai.

Le retrait fait partie d’un accord signé en février l’année dernière entre les Etats-Unis et les talibans, qui engage ces derniers à tenir leurs promesses de s’assurer qu’ils couperont les liens avec tous les groupes extrémistes, comme al-Qaïda.

L’administration Joe Biden prévoit d’achever le retrait d’ici le 11 septembre, jour du 20e anniversaire des attaques terroristes contre les Etats-Unis.

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter