Sama Lukonde et des investisseurs egyptiens balisent la voie pour l’érection d’une nouvelle ville à Kinshasa

La construction d’une nouvelle ville à Kinshasa préoccupe le Gouvernement congolais. En visite de travail au Caire, le Premier ministre Sama Lukonde a parlé avec une équipe d’investisseurs égyptiens, renseigne la cellule de communication de la Primature.

Dans la capitale egyptienne, le chef du gouvernement a eu des échanges avec des consortiums des investisseurs et d’hommes d’affaires égyptiens, membres du groupe Egyptien INCOME.

Ces opérateurs économiques égyptiens sont intéressés à investir en République démocratique du Congo où s’offrent plusieurs opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs socio-économiques, notamment dans la construction de la nouvelle ville Kitoko au sein de la capitale congolaise.

Ce programme est le résultat des accords bilatéraux signés entre les deux Chefs d’Etat Égypte-RDC, lors de la visite du Président Félix Tshisekedi  auprès de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, au Caire, il y a six mois.

La première étape du séjour égyptien du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est la visite du village intelligent, situé dans la province de Gizeh, où est faite la présentation audiovisuelle du plan directeur de la nouvelle ville Kitoko. Ville où seront construits le plus grand hôpital au standard international, le palais présidentiel ainsi que le noyau industriel pour la transformation locale des produits manufacturés.

Le Premier ministre est à la tête d’une délégation constituée des Ministres d’Etat de l’Urbanisme et Habitat, Pius Mwabilu et celui de l’Aménagement du territoire Guy Loando, du Ministre des Affaires Foncières Aimé Sakombi Molendo ainsi que du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en charge d’investissements, Jean-Claude Kabongo.

Le consortium d’investisseurs et d’hommes d’affaires égyptiens ont démontré leurs différentes réalisations et leurs capacités de travailler avec les banques internationales dans la réalisation de ce projet.

Ces investisseurs s’estiment prêts à investir également dans la construction des routes de desserte agricole et à soutenir le développement durable avec les énergies renouvelables.

Yves KALIKAT

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