Rose Mutombo reçoit le projet de la délocalisation de la prison centrale de Bukavu

Le projet de la délocalisation de la prison centrale de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, se trouve sur la table de la ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, depuis hier mercredi 21 juillet. Ce, après un échange sur la question avec une délégation de cette province, conduite par le ministre provincial de la Justice du Sud-Kivu, Jospin Bitafuanwa.

Pour le chef de la délégation du Sud-Kivu, la délocalisation de cette prison, construite depuis l’époque coloniale et actuellement en très mauvais état, demeure capitale pour la sécurité de cette province.

« Nous sommes venus  présenter le projet de la délocalisation et de la construction de la nouvelle prison centrale de Bukavu qui est actuellement dans un état de délabrement et qui est un souci par  rapport à la sécurité de la population voisine. En plus, cette prison ne répond plus dans son état actuel à la détention dans le sens où c’est une prison qui était construite depuis l’époque coloniale. Elle a une capacité de 500 détenus pendant qu’aujourd’hui, nous hébergeons 1.500 détenus. Parfois, on arrive à environ 2.000 détenus« , a-t-il indiqué.

Du point de vue sécuritaire, poursuit-il, c’est une prison qui se retrouve actuellement en plein centre-ville de Bukavu et qui présente un danger en cas de toute situation éventuelle, comme l’évasion.

C’est un projet qui était déjà entamé depuis le gouvernement passé, fait-il savoir. « Nous avons estimé venir présenter à la ministre d’Etat et au vice-ministre de la Justice pour qu’ils  puissent se l’approprier. C’est un projet très capital et important pour la province du Sud-Kivu et pour l’Etat congolais en matière pénitentiaire. Ce projet a connu un retard à cause du changement du gouvernement. Le partenaire était disposé à commencer les activités, mais il ne devrait pas le faire sans avoir l’avis du gouvernement central, qui devrait être conclu par la signature d’un contrat afin de  lier le gouvernement congolais au partenaire privé. »

A l’en croire, le partenaire était déjà prêt avec toutes les modalités de construction. Il  a trouvé mieux que le gouvernement central puisse accélérer le processus de signature du  contrat pour qu’il commence les travaux. Il estime que le début des activités dépendra de l’engagement du gouvernement central.

« Nous avons constaté qu’elle est tellement satisfaite du projet. Elle est d’accord de la  délocalisation de cette prison et du projet de la construction de la nouvelle prison qui va répondre aux conditions acceptables et aux standards internationaux, après toutes les études et toute l’expertise des intervenants. La construction de cette nouvelle prison va contribuer à  l’amélioration des conditions de détention sur toute l’étendue de la province« , a-t-il conclu. 

Rocco NKANGA

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