Les tenanciers des hôtels sont montés au créneau pour dénoncer les tracasseries du ministère tant national que provincial du tourisme. Un constat amer notamment deux avis de passage émanant d’un même ministère pour pourtant une même mission. C’est ce qu’a révélé un des tenanciers exerçant dans la capitale qui a requis l’anonymat en brandissant deux avis de passage.
Les équipes des cadres et agents de la Division urbaine du tourisme qui descendent sur terrain dans différents hôtels pour la plupart des cas montent des enchères pour qu’en fin de compte, qu’elles puissent avoir des espèces sonnantes et trébuchantes.
Pour une même mission, il y a non seulement deux avis de passage mais aussi et surtout des contradictions qui sont décelées tant sur celui à caractère national qu’à caractère provincial.
Munis des avis de passage non conformes, sans cachet, ces agents exigent plusieurs documents même de vieilles licences d’exploitation à savoir celles de 2017, 2018 et 2019 mais tout en étant en 2021.
» Le dernier Procès-verbal de contrôle des Inspections nationaux établi en matière des droits et taxes administratives dus au Trésor Public et des redevances dues aux Fonds de promotion du tourisme ( FPT); la preuve de paiement du montant fixé de la Taxe administrative pour le compte du trésor arrêté sur le dernier Procès-verbal ainsi que celle s’y rapportant à la redevance du FPT; la fiche statistique des nuitées repas et boissons des visiteurs et tableau des prix par catégorie des chambres; les dispositions sanitaires contre la Covid-19; la licence d’exploitation; le certificat d’agrément technique; le certificat d’homologation des exercices 2017, 2018,2019, 2020 et 2021) » peut-on lire dans l’un des avis de passage.
Gloire BATOMENE