C’est dans le cadre du projet (Fichier Criminel des Infractions constatées et Auteurs présumés) FCICAP porté par l’ambassade de France à Kinshasa au profit de la Police Nationale Congolaise (PNC) et financé par la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD).
Le Service de Sécurité intérieure (SSI) de l’ambassade a remis 20 kits de Police Technique et Scientifique dans les commissariats urbains de N’sele, Tshangu et Mont-Amba.
Ces équipements composés d’appareils photo numériques et de kits de prise d’empreintes digitales permettront aux Officiers de Police Judiciaire (OPJ) de procéder à la signalisation des auteurs présumés d’infractions criminelles, renseigne un communiqué de presse de l’ambassade de France en RDC.
A en croire la source, la signalisation étant essentielle dans l’exercice de la police judiciaire, les données recueillies permettront d’alimenter le fichier FCICAP dont la consultation sera prochainement possible à partir des 7 commissariats urbains de la ville de Kinshasa.
A ce jour, poursuit la source, 56 commissariats de la ville de Kinshasa ont bénéficié de formations FCICAP et PTS et ont été dotés de ces kits et d’une table pour la prise des empreintes décadactylaires.
Ainsi, depuis le début du projet 1453 OPJ et 23 encodeurs ont été formés. L’application FCICAP en cours de développement s’appuie sur une architecture réseau installée dans une salle serveur sécurisée au Commissariat général de la PNC. Grâce au financement de la DCSD de près de 200.000€, le FCICAP bénéficie d’une assise solide et de moyens techniques modernes qui constitueront un formidable outil d’aide à l’enquête et à l’analyse opérationnelle, note la source.
Enfin, le développement de nouvelles fonctionnalités du fichier (véhicules volés, personnes recherchées, objets perdus…) et l’extension aux autres provinces sont désormais envisageables, poursuit la source.
Enfin, la PNC bénéficiaire et partenaire du projet voit ainsi ses capacités significativement renforcées au service de la protection de la population et de leurs biens, dans une dynamique affirmée de renforcement de la Police Judiciaire Congolaise et de restauration de l’état de droit.
Mathy MUSAU