Grâce à un nouveau programme de financement lancé le 14 juillet dernier par le Fonds international de développement agricole (FIDA), les entreprises rurales qui jouent un rôle essentiel dans la transformation des systèmes alimentaires vont bénéficier d’une aide qui va leur permettre d’accroître les investissements privés. Baptisé « Programme de participation du secteur privé au financement (PPSPF), ce projet s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Fonds contre l’aggravation de la faim et de la pauvreté dans les pays les plus pauvres, rapporte un communiqué du FIDA.
Ce projet cible les petites et moyennes entreprises (PME), les organisations paysannes ainsi que les intermédiaires financiers qui fournissent des services aux petits exploitants. Le Programme va offrir plusieurs outils notamment des prêts, des instruments de gestion des risques (garanties, par exemple) et prises de participation.
«Nous pouvons éliminer la faim et la pauvreté! Mais, pour y parvenir, nous devons de toute urgence mobiliser auprès du secteur privé davantage d’investissements en faveur des zones rurales, et libérer l’immense potentiel entrepreneurial de millions de PME et de petits producteurs ruraux», a souligné le Président du FIDA, Gilbert F. Houngbo.
Selon lui, en accédant à des financements, ces acteurs pourront attirer davantage d’investisseurs et de partenaires, développer leur entreprise et créer des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.
À l’occasion du lancement du PPSPF, il a été annoncé qu’un premier prêt, d’un montant de 5 millions d’USD sera octroyé à une entreprise nigériane. Cette PME aide les petits exploitants à passer d’un modèle de subsistance à un modèle davantage tourné vers le marché et qui dispose d’une solide expérience.
Le PPSPF concentrera ses investissements sur la création d’emplois, l’avancement des femmes, le renforcement de la résilience des exploitants et l’accélération des mesures d’atténuation des effets des changements climatiques.
Dina BUHAKE