Directeur de la Division des affaires politiques de la Monusco, François Grignon a renouvelé l’engagement de sa Mission à soutenir la mise en œuvre du programme d’action du gouvernement congolais, à travers quelques actions prioritaires. Il l’a dit au cours d’un entretien avec la ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo, hier mercredi 14 juillet, à Kinshasa.
« Je suis venu pour renouveler notre engagement de travailler ensemble pour soutenir la mise en œuvre du programme d’action du gouvernement. Nous avons un mandat de soutien aux institutions nationales et nous avons un programme d’action du gouvernement qui a été endossé par l’Assemblée nationale« , a-t-il déclaré au sortir de son audience avec la patronne de la Justice congolaise.
Au regard de son message, la Monusco va redoubler d’efforts pour accompagner l’Exécutif national congolais en vue d’assurer sa réussite, notamment de l’état de siège instauré au Nord-Kivu et en Ituri, mais également sur tout ce qui peut toucher à la protection civile et à la stabilisation du pays.
« Bien évidemment la justice est un secteur capital », reconnait François Grignon. L’objet était de prendre langue avec Mme le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux. Mes collègues l’ont déjà fait. Certains travaillent déjà activement au soutien à la lutte contre l’impunité. Je voulais moi-même venir rétablir le contact et exprimer les axes de partenariat possible.«
La Monusco, poursuit-il, envisage aussi de contribuer efficacement à la stabilité institutionnelle et au renforcement des institutions. « Il y a un certain nombre de réformes qui m’ont été présentées et qui ont été adoptées par l’Assemblée nationale. Notre mandat est de soutenir la stabilité institutionnelle et le renforcement des institutions ».
Et donc, l’institution judiciaire, l’indépendance de la justice et la mobilisation du soutien pour renforcer ses capacités, de même que son intervention dans la lutte contre l’impunité. Voilà ce sont des sujets dont nous avons discuté.
« J’ai aussi sollicité le conseil de Mme le ministre d’Etat sur un certain nombre de points parce qu’il était important que nous soyons à l’écoute des membres du gouvernement pour identifier les priorités sur lesquelles nous devons travailler. » Rocco NKANGA