L’attachement au principe de tous perdants en cas de guerre nucléaire a été réaffirmé par Vladimir Poutine et Joe Biden lors de leur sommet de ce mercredi.
Au cours de leur première rencontre en tant que Présidents, Vladimir Poutine et Joe Biden ont confirmé l’adhésion au principe de tous perdants en cas de guerre nucléaire, selon un communiqué commun portant sur la stabilité stratégique, paru sur le site de la présidence russe à l’issue du sommet. Selon les deux parties, la prolongation fin janvier du traité nucléaire New START en est la preuve.
« La prorogation récente du Traité New START témoigne de notre adhésion au contrôle des armements nucléaires. Aujourd’hui nous réaffirmons notre adhésion au principe selon lequel il ne peut y avoir de gagnants dans une guerre nucléaire et que celle-ci ne doit jamais être déclenchée« , indique la note.
Le lancement d’un « dialogue bilatéral intégré » en matière de stabilité stratégique est prévu à cette fin. Le dialogue sera « substantiel et énergique« , est-il précisé.
« Par le biais de ce dialogue, nous visons à poser les jalons du futur contrôle des armements, ainsi que des mesures d’atténuation des risques. »
Le New START, aujourd’hui le seul traité de désarmement entre la Russie et les États-Unis, les deux premières puissances nucléaires, a été prorogé fin janvier. Conclu en 2010 à l’ère de la « ?relance » des relations russo-américaines, entamée par les dirigeants de l’époque, Dmitri Medvedev et Barack Obama, ce traité devait expirer le 5 février 2021. Le document plafonnant l’arsenal nucléaire stratégique des deux pays a finalement été prolongé de cinq ans, à savoir jusqu’en février 2026.