L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) était représentée aux festivités du bicentenaire de l’indépendance du Venezuela organisées du 21 au 24 juin à Caracas. La délégation du parti a porté haut le message du président national, Crispin Kabasele Tshimanga. Ce message rélève l’importance de la gauche face à l’impérialisme.
L ’UDS, à travers le chef de la délégation, et premier vice-président national chargé des questions de sécurité nationale, Simon Mikuo Bushishi, a rappelé le rôle combien important que le général Simon Bolivar a joué dans l’éveil des consciences des peuples colonisés, pas seulement en Amérique du Sud mais aussi en Afrique et en Asie. De l’avis de l’UDS, «le Congrès Bicentenaire des Peuples du Monde, doit renouer avec l’esprit et la lettre de la Conférence de Bandoeng d’avril 1955, qui avait donné naissance au non-alignement par rapport aux blocs existants de l’époque. Qui dit Bandoeng, pense à la coexistence pacifique et au développement économique de nos pays, à la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et à la décolonisation totale des peuples du monde».
Cette formation politique de gauche, a saisi cette opportunité pour rendre un hommage mérité au feu Président Hugo Chavez «dont l’action multiforme a été inscrite dans la droite ligne de la politique du Grand Combattant Simon Bolivar. Sa lutte héroïque pour la véritable indépendance de la République bolivarienne du Venezuela lui a créé beaucoup d’ennemis parmi les impérialistes qui tenaient coûte que coûte à maintenir les autres peuples du Monde sous leur joug».
Excédée par l’émiettement des forces progressistes un peu partout dans le monde, l’UDS lance un appel d’union aux organisations progressistes du monde dans le but de défendre les intérêts des peuples et afin de les épargner des affres du néocolonialisme et de l’exploitation éhontée dont ils sont victimes.
L’UDS croit dur comme fer que «la Gauche n’est pas morte. Elle est là débout. Aussi longtemps que les inégalités, les injustices, l’exploitation de l’homme par l’homme, le racisme, le colonialisme, le néocolonialisme, la ségrégation de tout genre,… existeront dans le monde, la gauche aura un beau rôle à jouer pour redresser les torts. Ne soyons pas gênés de défendre la Gauche. Nous sommes la Gauche. Nous demeurons la Gauche. Nous resterons la Gauche».
Plusieurs partis politiques et organisations du monde étaient invités à ces festivités qui marquent la grande victoire du général Simon Bolivar, digne fils du vaillant peuple vénézuélien et libérateur des anciennes colonies espagnoles d’Amérique du Sud, il y a deux siècles.
Dina BUHAKE