L’OIM en deuil suite au décès de l’ancien Directeur général William Lacy Swing

Le personnel de l’OIM dans le monde entier est profondément attristé par la nouvelle du décès de l’Ambassadeur Swing et présente ses plus sincères condoléances à sa famille.  » C’est le cœur lourd que j’ai appris le décès de mon prédécesseur aujourd’hui « , a déclaré samedi 12 juin, le Directeur général de l’OIM, António Vitorino dans un communiqué publié depuis Genève en Suisse.  » Il a passé sa vie au service de son pays et de l’humanité, et était une source d’inspiration pour nous tous. « , a-t-il annoncé.

Né le 11 septembre 1934, William Lacy Swing avait commencé sa brillante carrière diplomatique en 1965. Il avait exercé plusieurs fonctions, notamment celles d’ambassadeur des Etats-Unis et de Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU. Il a été ambassadeur dans six pays dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Congo-Brazzaville et la RDC.

Le poste de Kinshasa, il l’a occupé de 1998 à 2001.

Nommé Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental juste après, l’ambassadeur Swing reviendra une seconde fois en République démocratique du Congo comme Chef de la MONUC, qui deviendra plus tard MONUSCO, de mai 2003 à janvier 2008. Sa longue et brillante carrière diplomatique lui a valu plusieurs distinctions dont certaines conférées par le gouvernement américain.

William Lacy Swing laisse aussi derrière lui un cursus académique et scientifique indéniable avec notamment deux licences, en Lettres et en Théologie, un diplôme de troisième cycle et une monographie publiée à Harvard, intitulée : La politique africaine des Etats-Unis et le cas de l’Afrique du Sud : Dilemmes et Priorités.

Polyglotte, il parlait notamment, en plus de l’anglais, le français, l’allemand, l’afrikans, le créole et le lingala. Il était marié et père de deux enfants dont une fille engagée dans la force de maintien de la paix en Afghanistan. Il a un fils, Brian, et une fille, Gabrielle, et vivait à Kuala Lumpur, en Malaisie, avec son épouse, Yuen Cheong, depuis sa retraite.       Radiookapi.net

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