Les souscriptions à l’émission des titres publics relancées par le Ministre des Finances Nicolas Kazadi le lundi 7 juin dernier ne sont plus oniriques. Le Directeur Général de la BGFIBANK se montre plein d’ardeur et d’empressement à souscrire pour soutenir la croissance économique en République Démocratique du Congo.
Ce signe d’acquiescement fait après sa conversation avec Nicolas Kazadi, le désormais «Homme de la mobilisation accrue des recettes», constitue implacablement une lueur d’espoir dans le cadre de ces opérations des Bons du trésor qui visent l’amélioration des conditions de vie de la population.
L’inflexibilité des banquiers manifestée en 2019, année du lancement de l’émission des Bons du trésor n’a plus sa raison d’être sachant que le processus en cours fait appel à l’indexation pour permettre aux uns et aux autres de faire des placements sans procrastination.
Nonobstant la dépréciation du franc congolais qui n’est plus d’ailleurs d’actualité, les Bons du trésor indexés qui entrent en vigueur le 22 juin prochain sont bénéfiques car les intérêts des souscripteurs ont été défiscalisés. Visiblement, tous les investisseurs qui pensaient qu’ils éroderaient leurs fonds en adhérant à ces opérations sont totalement prêts à s’engager.
Outre les discussions sur sa souscription aux opérations des titres publics, le Directeur Général de la BGFIBANK a affirmé devant la presse sa volonté de financer l’économie congolaise, une façon pour lui de contribuer à l’avalanche d’efforts qui concourent au développement dans ce contexte difficile de la pandémie du coronavirus. En même temps, il s’agit de mutualiser les énergies africaines dans le but de solidifier la coopération sud-sud.
Toujours en ce qui concerne le financement de l’économie congolaise, Monsieur Claude Henri Oyima reste réaliste et préfère la praxis, en lieu et place de l’abstraction. La plus bonne nouvelle, c’est le fait qu’il veut s’immerger dans le financement direct des entreprises, même celles considérées comme des canards boiteux.
Ces investissements hyper lucratifs sont la clef de voûte pour la relance effective de l’économie dans son sens originel. Pour se conformer à la théorie de la séparation du bon grain de l’ivraie, le financement des entreprises publiques comme privées fera l’objet des appels d’offre à travers des canaux qui seront identifiés.
Implantée en RDC depuis une dizaine d’années, la BGFIBANK a déjà démontré sa perceptibilité opérationnelle qui fait le bonheur de sa clientèle. Cette année, elle va souffler ses 50 bougies. La célébration de ce cinquantenaire se fera dans les onze pays d’Afrique et de l’Europe où cette Banque moderne est en train d’opérer avec maestria à en croire Monsieur Jean Claude Oyima.
Cellule de communication du Ministère des Finances