L’américaine Lisa Peterson à Kinshasa pour  »booster » la lutte contre l’impunité

Sous-Secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis, Lisa Peterson est depuis hier en mission en République démocratique du Congo. Durant son séjour, prévu du 14 au 18 juin en cours, l’émissaire du président Joe Biden participera au tout premier dialogue bilatéral sur les droits de l’homme entre Washington et Kinshasa, annonce un communiqué du Département d’Etat américain.

Chargée de la démocratie, des droits de l’homme et du travail, Lisa Peterson vient particulièrement discuter avec les autorités congolaises et la Société  civile sur  »les moyens de mettre un terme à l’impunité et de faire en sorte que ceux qui commettent des abus soient tenus pour responsables », souligne la note du Département d’Etat américain.

La Sous-Secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis s’attend également, à travers ces assises  bilatérales, à aider le gouvernement congolais à disposer  »des moyens susceptibles de garantir la liberté de la presse et la liberté d’expression » en République  démocratique  du Congo. Occasion également d’évaluer ensemble  »les efforts en cours pour lutter contre la traite des personnes ».

Au regard du communiqué du Département d’Etat américain,  »le dialogue (amorcé) se focalisera aussi sur la coopération en cours pour renforcer les institutions démocratiques, y compris les préparatifs pour la tenue, dans les délais, d’élections libres et régulières en 2023 ».

La traque des  »kulunas en cravate »

Inscrite sous la rubrique du  »Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité », la mission de la Sous-secrétaire d’Etat adjointe chargée de la démocratie, des droits de l’homme et du travail intervient au moment où le régime Tshisekedi est accusé, par ses pourfendeurs, d’actionner  l’Inspection générale des finances (IGF) pour traquer des anciens collaborateurs de Joseph Kabila, l’ancien chef de l’Etat congolais.

D’autres vont même jusqu’à accuser le nouveau pouvoir d’instrumentaliser l’IGF qui se plairait à perpétrer  »l’acharnement » sur tout probable candidat à la présidentielle de 2023, qui serait concurrent du chef de l’Etat en exercice. Mais, dans d’autres milieux, l’opinion se réjouit de voir enfin démarrer la traque ceux que d’aucuns qualifient de  »kulunas en cravate ».

Yves KALIKAT

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