Kongo Central : des agents et cadres du SECOREP demandent à être réhabilités

Près de quatre-vingt-dix agents et cadres du Service public de contrôle des recettes de Péage et pesage de la route nationale n°1 Kinshasa-Matadi (SECOREP RN1), révoqués le 6 mai 2020, demandent au chef de l’Exécutif provincial du Kongo Central, Atou Matubuana Nkuliki, de les réhabiliter.

Selon ces agents et cadres du SECOREP, ils seraient l’objet d’une « révocation abusive ». Car ils considèrent que la raison évoquée pour leur licenciement, à savoir que « le SECOREP n’a pas assuré pleinement les missions lui dévolues » n’est pas juste. Et ils le démontrent.

Dans un mémorandum adressé au Président de la République en date du 15 mars 2021, le Collectif d’agents révoqués fait remarquer qu’à sa création en 2006, la société SOPECO, le concessionnaire, réalisait des recettes d’environ 1.800.000 dollars mensuellement. Mais depuis l’installation du Comité de contrôle en 2014, avec sa série d’innovations, ces recettes avaient presque triplé mensuellement, elles avoisinaient les 4 millions de dollars. Ce que confirme le député provincial Papy Mambo, ministre provincial en charge des ITPR à l’époque des faits.

C’est ainsi qu’au vu de ces résultats réalisés, et s’appuyant sur la loi organique n°16/001du 03 mai 2016 fixant l’organisation et fonctionnement des services publics au Pouvoir central, provinces et entités territoriales décentralisées, le Gouverneur de province de transformer le Comité de contrôle et de suivi en un Service public provincial dénommé SECOREP, et cela par l’Arrêté N°001/2018 du 18/01/2018 portant justement création, organisation et fonctionnement dudit service. Et à la même date, par son Arrêté N°002/2018, l’autorité provinciale a procédé à la nomination et à la mise en place des agents et cadres de ce service public.

A en croire ce Collectif, ce service jouissait d’une autonomie de gestion et que les agents étaient payés à la banque sur base de la quotité de récession allouée par le concessionnaire à la province du Kongo Central.

Aujourd’hui le Collectif s’étonne qu’on leur brandisse le manque de recettes comme la raison de leur licenciement.

Après la mort du Gouverneur Jacques Mbadu en juillet 2018, tout va changer. En mal. Près de 90 agents et cadres renvoyés sans indemnités de sortie, en plus des arriérés de salaires.

La suspension du paiement de leurs salaires dont les arriérés atteignent à ce jour 40 mois, desquels 14 mois sont imputables au gouvernement Jacques Mbadu, plonge à l’heure qu’il est près de quatre-vingt-dix familles dans une misère indescriptible qui risque d’aller jusqu’à des anéantissements purs et simples.

Dans leurs revendications, ces agents et cadres du SECOREP demandent à reprendre du service, Sinon leur payer leurs arriérés de salaires et leurs indemnités de fin de service. Aux dernières nouvelles, des sources au Kongo Central rapportent que le Gouverneur Atou Matubuana aurait liquidé déjà 9 mois de leurs arriérés de salaires en l’espace de deux ans et demi.

DK

Une réponse

  1. Pourquoi cette négligence des gens qui on travaillé pendant beaucoup des année sont enlever de leur poste comme les voleurs. Le gouverneur du kongo central n’est pas du tout sérieux

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