Jonathan Bialosuka met le cap sur l’horizon 2023

« Qui veut aller loin ménage sa monture », avait postulé le célèbre dramaturge français, Jean Racine, dans sa pièce de théâtre les Plaideurs ». Jonathan Bialosuka fait sien ce proverbe et place, désormais, le cap sur les élections de 2023. Sans répit, l’autorité morale de l’Alliance pour la Bonne Gouvernance (ABG), a entamé du 16 au 21 juin courant, une tournée dans les provinces du Kwilu et du Kwango pour sensibiliser sa base à cette bataille de conquête démocratique du pouvoir. 

Partout où il est passé, Jonathan Bialosuka Wata  a porté le même message. Celui d’inviter les militants et sympathisants de son parti politique,  à se mettre en ordre de bataille pour les  scrutins de 2023 avant de les réarmer moralement pour l’absence de l’ABG dans le Gouvernement actuel. C’est par l’inauguration le 21 juin  de l’hôtel «La Maison Blanche» de Kenge, dans le Kwango,  qu’il a bouclé sa tournée.

Cette itinérance en provinces est la concrétisation de la promesse que Jonathan Bialosuka avait faite lors de sa rentrée politique le 5 juin  au stade municipal de Masina à Kinshasa.  

L’autorité morale de l’ABG a quitté Kikwit le dimanche 20 juin  pour Kenge au Kwango où la  population s’est mobilisée pour l’accueillir.

Dans une standing ovation qui a suivi son arrivée, Jonathan Bialosuka a été obligé  de descendre de sa jeep et marcher jusqu’à la tribune de Kenge, lieu du meeting.

S’adressant aux milliers des militants du parti massés depuis plusieurs heures sur le lieu, Jonathan Bialosuka a exhorté à ne pas se sentir frustrés  à cause de l’absence du Kwango au Gouvernement Sama Lukonde. Il a les encouragés au travail dans la cohésion et  l’unité afin de se préparer pour gagner plusieurs sièges aux élections législatives et provinciales de 2023. Aussi, a-t-il rappelé que l’ABG, un parti de masses, avait une vision et de l’avenir. Il a insisté sur l’unité du Kwango.

Arrivés dans la province du Kwilu par Kikwit le mardi 16 juin, Jonathan Bialosuka et  quelques cadres du parti se sont rendus à Kikwit, à Idiofa et à Gungu. L’autorité morale et toute sa délégation ont recu un accueil délirant de la part de la population du kwilu. Comme lors de ses différentes descentes, il a été accueilli comme un prince par une foule compacte. Ce qui augure un franc succès aux prochaines échéances électorales prévues en 2023 pour Jonathan Bialosuka.

 Il a invité les militants de l’ABG à faire adhérer massivement de nouveaux membres afin d’augmenter le poids politique de ce parti aux prochaines élections.

un hôtel somptueux à Kenge

Jonathan Bialosuka  remue ciel et terre  pour hisser Kenge au top des meilleurs chefs-lieux des provinces de la RDC. Outre ses nombreuses actions concrètes dans cette partie du pays, il vient de construire  un hôtel somptueux baptisé «Wata-Fils» que la population appelle «La Maison Blanche» du Kwango. Cet hôtel « 3 Etoiles» qui force l’admiration de plus d’un observateur, a été inauguré le lundi 21 juin.

Dans son mot de circonstance, l’élu de la Tshangu a retracé les péripéties qui ont  conduit à la conception de ce projet qui a abouti à la construction de cet ouvrage qui participe à  la modernité de Kenge en particulier et du Kwango en général. Aux dires de l’autorité morale de l’ABG, son cheval de bataille, est de voir cette province décoller comme tant d’autres en RDC. C’est dans ce cadre qu’il a appelé les filles et les fils du Kwango à lui emboîter les pas en posant de tels actes pour que  la province décolle.

Après la coupure du ruban symbolique, les invités ont admiré l’ouvrage au cours d’une visite guidée sous la conduite de l’architecte qui a exécuté les travaux.

 «La Maison Blanche» du Kwango compte 23 chambres plus 2 chambres et une suite présidentielle. Toutes les chambres sont équipées de meubles orientaux modernes. Il dispose  également d’une salle polyvalente pour des  réunions et fêtes de mariage et d’un restaurant.

Jonathan Bialosuka n’est pas à sa première action à Kenge. Il a, entre autres, au mois de mars dernier, doté l’Hôpital général de référence de Kenge d’une morgue  moderne.

Dina BUHAKE

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