Après la FEC, Christian Mwando échange avec les délégués de la Copemeco, Fenapec et Pef

En sa qualité de président du Comité de Pilotage « Climat des Affaires, Partenariat Public-Privé, Promotion des Investissements et de l’Emploi » et Champion des Réformes du climat des affaires sur le plan national, le ministre d’Etat, ministre du Plan, Christian Mwando a initié une série de contacts avec les représentants du secteur privé pour échanger sur l’état des lieux du climat des affaires et des investissements en RD Congo.

Ainsi, après sa rencontre avec une délégation de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) la semaine dernière, Christian Mwando a reçu le mercredi 2 juin, les représentants de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Congo (COPEMECO), de la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes Entreprises du Congo (FENAPEC), ainsi que de la Plateforme de l’Entrepreneuriat Féminin en RDC (PEF/RDC).

A tous ses interlocuteurs, Christian Mwando Nsimba a rappelé que l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’entrepreneuriat ainsi que de la classe moyenne est le sixième pilier de l’action gouvernementale. Celle-ci s’articule autour de quinze piliers regroupés en quatre grands secteurs d’activités dont la mise en œuvre devra mener à la construction d’un État fort, prospère et solidaire.

On rappelle qu’après son investiture par l’Assemblée nationale et la prise des fonctions effective de ses membres, l’heure est à la mise en œuvre du Programme d’actions du Gouvernement Michel Sama Lukonde qui reprend, dans son Programme, le suivi des indicateurs Doing Business en vue de l’assainissement de l’environnement des affaires et des investissements en RDC. 

Il est aujourd’hui admis qu’un meilleur climat des affaires est compatible avec la création et le développement des entreprises, la croissance économique, l’augmentation des emplois et l’amélioration du bien-être social.

En effet, les PME représentent un pan essentiel du tissu socioéconomique du pays. Cependant, leur  rôle vital est maintenant en danger avec les conséquences sans précédent liées à la pandémie de Covid-19. Ainsi, dans le cadre du dialogue public-privé, le Ministre d’Etat, ministre du Plan, a tenu à organiser ce moment d’échanges avec ces corporations professionnelles dans l’idée, entre autres, de : « dresser un état des lieux du processus d’assainissement de l’environnement des affaires en vue de proposer des solutions concertées ; recevoir les doléances du secteur privé relatives aux questions sur l’assainissement de l’environnement des affaires et du plaidoyer auprès des autorités compétentes ; rassurer le secteur privé de l’accompagnement indéniable de l’Exécutif dont il bénéficie et bénéficiera toujours au travers du ministre d’Etat en charge du Plan ; renforcer la coopération et les liens entre le ministère du Plan et les corporations du secteur privé, dans le cadre du renforcement du dialogue public-privé ; rassurer le secteur privé de la volonté et des actions du Gouvernement pour un assainissement réel et effectif de l’environnement des affaires, la valorisation des investissements des nationaux et la promotion des Investissements Directs Etrangers. »

Les représentants de la COPEMECO, de la FENAPEC et de la PEF ont, à leur tour, eu l’occasion de présenter leurs différentes plaintes en lien avec   » la complexité du système fiscal congolais ; l’insécurité juridique et judiciaire qui annihilent les efforts d’assainissement du climat des affaires ; la vétusté, voire l’impraticabilité des infrastructures qui empêchent le développement d’un système national d’approvisionnement du marché efficace et réduisent considérablement notre compétitivité à l’exportation ; et la prolifération des licences, permis, autorisations et agréments, tant dans la phase d’implantation que dans les phases d’exploitations et de développement. »

A l’issue de cette séance de travail, les engagements fermes ont été pris pour une bonne conduite des réformes au profit de toutes les parties prenantes.

Le ministre a souligné qu’une revue se fera avec le concours de l’ANAPI sur une base périodique pour évaluer les avancées dans ce secteur.

Didier KEBONGO

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