Pendant deux jours, soit du 10 au 11 juin, des experts miniers sont en atelier sur l’impact du taux de valorisation des produits miniers marchands sur le rapatriement des recettes d’exportation. Cas de l’hydroxyde de cobalt. C’est la ministre des Mines qui a ouvert ces travaux. Antoinette N’samba Kalambayi s’est montrée déterminée pour l’amélioration de son secteur.
Aussi, invite-t-elle les participants à ces assises, de réfléchir sur les différents taux de valorisation des produits miniers et leur impact sur le rapatriement des recettes d’exportation.
Après avoir rendu hommage au Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne ménage aucun effort pour l’amélioration du climat des affaires dans le pays en général, et plus particulièrement dans le secteur minier, moteur de l’économie de la RDC.
« Parmi les substances minérales exploitées en RDC, figure notamment, le cobalt, pour lequel la RDC dispose, à ce jour, de plus de 60% de réserve mondiale« . Il contribue, à lui seul, à plus de 70% dans la production minière mondiale, a fait savoir Antoinette N’samba. A cette occasion, elle a rappelé à tous, la vision du Président de la République, celle de voir tous les partenaires impliqués dans les projets miniers, bénéficier de manière juste et équitable des dividendes et retombées issues de l’exploitation minière.
L’objectif étant de mettre fin à ce paradoxe d’une RDC, pays potentiellement riche, avec une population vivant dans la misère, a-t-elle mentionné.
Pour sa part, le Coordonnateur de CTCPM, Mabolia a salué le partenariat de son organisme avec Akili Consulting pour l’organisation de cet atelier dans l’optique de tabler sur la détermination du prix indicatif de vente de l’hydroxyde de cobalt.
«Les présentes assises rentrent dans le cadre de l’amélioration de la compréhension du taux de valorisation des produits miniers, cas de l’hydroxide du Cobalt», a-t-il fait entendre.
De son côté, Richard Mpongo Ludiongo, Directeur général de Akili Consulting Sarl a rappelé que sa structure se focalise sur la gestion des risques opérationnels et réglementaires dans l’activité import – export des minerais. Mathy MUSAU