Prison de Makala: la ministre d’Etat Rose Mutombo au chevet de trois pavillons délabrés

Les conditions de vie des prisonniers laissent à désirer dans les pavillons 3, 4 et 6 du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-Prison centrale de Makala. Les trois bâtiments sont dans un état de délabrement très avancé.

Informée de cette situation, la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a jugé bon de trouver rapidement une solution, afin d’éviter une catastrophe. C’est dans ce cadre que Mme Rose Mutombo, qui avait à ses côtés le vice-ministre, a échangé ce matin avec les responsables de la société Congo immobilier (CONIMMO). Celle-ci a signé un contrat avec le gouvernement pour réhabiliter 8 pavillons dans le cadre du programme de 100 jours du Chef de l’Etat. A ce jour, 6 pavillons ont été déjà restaurés. 

Dans le souci de sécuriser les détenus, la ministre d’Etat a décidé  de confier la réhabilitation de ces trois pavillons délabrés dont les dalles ont déjà cédé et les débris tombent sur les prisonniers, à cette entreprise qui a déjà fait ses preuves. En attendant la poursuite de la  procédure administrative,  le responsable de CONIMMO s’est dit disposé à entamer la réhabilitation de ces 3 pavillons avant que le pire n’arrive. 

Concernant le projet d’extension de cette maison carcérale, la ministre d’Etat Rose Mutombo a fait savoir qu’il y avait possibilité d’avoir d’autres sites pour construire une nouvelle prison pour permettre aux détenus de vivre dans de bonnes conditions.

Dans le cadre du programme de 100 jours du Chef de l’Etat, le gouvernement avait signé deux contrats avec CONIMMO et une société chinoise. Malheureusement, l’entreprise chinoise n’a pas pu commencer les travaux, faute de financements. Tandis que CONIMMO a l’expertise et préfinance les travaux. C’est ainsi qu’elle avait signé deux contrats avec le gouvernement. Celui de la réhabilitation et de l’extension de ce lieu carcéral pour éviter la promiscuité dans laquelle vivent les détenus, car la capacité d’accueil actuelle ne répond plus.             Mathy MUSAU

Laisser un commentaire

Suivez-nous sur Twitter