Pour Zapatero, la relation avec le Maroc est essentielle à la stabilité de l’Espagne

L’ancien président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a lancé ce mercredi un appel pour «reprendre confiance» dans les relations entre l’Espagne et le Maroc, et « rectifier les erreurs si elles ont été commises ».

Dans une interview à Canal Sur Télévision, l’ancien président socialiste  a affirmé que «la relation avec le Maroc est essentielle pour l’Espagne», et, concernant la crise migratoire entre les deux pays, il a commenté que «si des erreurs ont été commises, elles doivent être rectifiées».

«Il est essentiel de regagner la confiance dans les relations extérieures », a déclaré Rodriguez Zapatero, qui a ajouté que cela « commence par ne pas faire de déclarations pendant un minimum de temps, quelques jours »…

Ainsi «les mesures de rétablissement de la confiance vont commencer», selon Zapatero, qui a indiqué ne pas avoir «toutes les informations» sur ce qui s’est passé, mais qu’en tout cas il souhaiterait «voir le PP et le gouvernement dialoguer et travailler ensemble pour retrouver cette relation de confiance avec le Maroc».

Zapatero a également évoqué la «question sous-jacente» des relations avec le Maroc, sur laquelle il s’est «historiquement positionné», comme il l’a souligné, faisant allusion à la négociation qui doit avoir lieu (pour) qu’à un accord raisonnable ».

«C’était un projet d’autonomie très avancée pour le Sahara qui devrait être la ligne à explorer», a déclaré José Luis Rodriguez Zapatero, qui a préconisé que «les meilleurs chefs diplomatiques conçoivent ce plan pour retrouver la confiance» qui, à son avis doit se faire «avec des initiatives, avec des gestes», car «la relation avec le Maroc est essentielle pour notre stabilité», a-t-il répété.

Par ailleurs, l’ancien secrétaire général du PSOE a déclaré que «nous devons soutenir le Royaume du Maroc dans son processus de modernisation dans un contexte de monde arabe si difficile et avec une région si compliquée», et a conclu en valorisant que, lors de son mandat en tant que président du gouvernement, a déclaré que le Maroc «était un collaborateur intense, actif et loyal» avec l’Espagne «dans la lutte contre le terrorisme djihadiste et dans la politique d’immigration». «II y avait une entente très raisonnable et très positive» et «je pense que nous pouvons la récupérer », a conclu l’ancien président de l’exécutif espagnol.

Ledesk.ma

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