Les professionnels de médias invités à s’intéresser aux questions liées au handicap

La coalition des organisations des personnes vivant avec handicap, en collaboration avec internews,  a organisé hier jeudi 27 mai   une table ronde  en faveur des professionnels des medias. Tenues à Kinshasa,  sous le thème « inclure les voix et la participation des personnes vivant avec handicap pour améliorer la couverture médiatique des questions qui les concernent  en RDC« . 

L’objectif de cet échange a été d’interagir avec les journalistes et les PVH  afin  de les inciter à s’intéresser aux  questions liées au handicap et en parler dans leurs différents médias pour améliorer la couverture médiatique de ces  questions en RDC.

Au regard de l’image négative véhiculée dans l’opinion, l’organisatrice de cette table  ronde, Mme  Sergine Tabu, espère  voir les personnes vivant avec  handicap bénéficier du changement de regard. Elle  invite tous les professionnels des médias à s’intéresser à cette question et à en parler dans leurs médias sans contrainte ni tabou.

De son côté,  le président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) a laissé entendre que le vrai handicap n’est pas physique. « Il relève plutôt de la constipation mentale. Car, malgré les clichés de notre société, les personnes vivant avec handicap sont capables de tout. Beaucoup d’entre elles sont des génies dans tous les domaines« , a-t-il indiqué. Ainsi les risques majeurs posés par la désinformation sont aujourd’hui largement connus. Notamment la fragilisation des individus et des institutions, la baisse de confiance, la manipulation de l’opinion, la polarisation de la société etc.

« Nous sommes tous vulnérables face à ce  fléau. C’est ainsi que la voix et la participation des personnes vivant avec  handicap doivent avoir la même valeur que quiconque dans la couverture médiatique en RDC« ,  a-t-il fait savoir.

Elue de la Funa à Kinshasa, Christelle Vuanga a fait remarquer  que les questions liées au handicap ou aux personnes qui en sont victimes n’intéressent presque pas les médias.

C’est par le canal de la presse que l’on pouvait améliorer la mauvaise image véhiculée par certains sur ces personnes, a souligné Christelle Vuanga. « La  controverse aujourd’hui, c’est que l’imaginaire collectif a, du moins de façon générale, adopté l’idée selon laquelle qui dit PVH dit malheureux, incapables, mendiants, inutiles à la société« . Cela, du fait de la désinformation autour des questions relatives aux PVH.

« Les informations véhiculées dans les médias congolais contribueraient à promouvoir l’image pessimiste des personnes en situation de handicap« , a mentionné Christelle Vuanga.

 Tricya MUSANSI

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