Isabelle Tshombe: « La Francophonie prête à accompagner le secteur de la justice congolaise »

La représentante de la RDC à la Francophonie a assuré le secteur de la Justice congolaise de l’accompagnement de cette organisation internationale. Tel est l’objet de la présence de Madame Isabelle Tshombe au cabinet de la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux hier mercredi 12 mai en début d’après-midi.

Isabelle Tshombe a  expliqué le fonctionnement de la Francophonie à la ministre d’Etat Rose Mutombo. Cette organisation mondiale, a-t-elle indiqué,  est constituée de deux composantes, politique et coopération. Dans le domaine de la justice, la Francophonie apporte   son appui à différents niveaux, a-t-elle souligné. 

La Francophonie mène plusieurs plaidoyers en faveur des femmes et du développement dans tous les secteurs, a poursuivi Isabelle Tshombe.

Donc,  » si vous avez  des préoccupations dans ce sens, vous pouvez partager avec nous et nous allons voir comment vous orientez », a mentionné la représentante personnelle du chef de l’Etat congolais à la Francophonie. Puis Isabelle Tshombe a félicité la ministre d’Etat pour sa nomination à ce poste important au gouvernement. « C’est possible de travailler avec les femmes outillées« , a-t-elle confié à la presse.  A l’entendre,   » il y a une évolution concernant la parité dans notre pays sous l’impulsion du Chef de l’Etat avec l’appui de la Première Dame« .  Quand les femmes sont impliquées dans la participation politique ou la résolution des conflits, il y a toujours une différence.  Pour conclure, elle a rassuré la ministre d’Etat de son soutien:  » Nous sommes derrière vous pour un excellent mandant ».

Pour sa part, la patronne de la justice a indiqué qu’il y a nécessité d’avoir de tels partenariats pour changer l’image de la justice congolaise par le partage d’expériences et la formation des Magistrats.

Plaidoyer pour la loi d’accès à l’information publique

Ensuite, la ministre d’Etat Rose Mutombo Kiese a échangé avec le collectif 24 accompagné de son partenaire internews qui appuie le plaidoyer pour l’inscription de la proposition de loi sur l’accès à l’information publique au calendrier de la session de mars à l’Assemblée nationale. Se confiant à la presse au sortir de cet entretien, le chargé de plaidoyer de cette structure de la société civile, Me Paul Kuadio a indiqué  que  » dans le cadre du partenariat que nous avons avec le gouvernement, Nous avons échangé avec la ministre d’Etat par rapport à la proposition de loi sur l’accès  à l’information publique qui est l’un des objectifs de développement durable 7 et 10″.  Cet objectif demande aux Etats de garantir l’accès à l’information publique à travers la législation nationale, a-t-il poursuivi.

En RDC, il n’y a pas une loi spécifique malgré l’existence de l’article 24 de la loi fondamentale.  » C’est pourquoi, nous avons voulu échanger avec elle, comme le gouvernement a inscrit les réformes parmi les priorités de son programme pour qu’elle puisse accompagner le travail de la société civile à travers le collectif 24 afin que  le plaidoyer qu’il mène depuis 2009 puisse aboutir« , a expliqué Me Kuadio.

Importance de cette loi

Par ailleurs, il a expliqué  l’avantage pour la RDC d’avoir cette loi.  » La proposition de loi d’accès à l’information publique est très importante parce qu’elle permet l’instauration de l’état de droit« , a justifié ce membre du collectif 24. Aussi,  » elle permet à ce que nous puissions avoir un gouvernement ouvert et une administration ouverte et transparente « , a-t-il poursuivi.

D’après lui, sans la loi d’accès à l’information publique, on ne peut pas parler de la bonne gouvernance. En plus, elle permet la participation citoyenne, cela permet à un citoyen d’être l’un des acteurs de la vie publique. Cette loi est un instrument qui permet au gouvernement de bien mener la lutte contre la corruption.

Pour terminer, il a salué l’attitude de la ministre d’Etat Rose Mutombo qui est ouverte et prête à accompagner la démarche du collectif,24, surtout que le chef du gouvernement a inscrit cela dans son programme. Et de conclure,  le partenariat entre le gouvernement et la société civile à travers le collectif 24 s’annonce bien.

  Mathy Musau

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