Porte-étendard de l’Alliance pour la Réforme de la République (A2R), Henriette Wamu n’est pas restée indifférente au drame des populations de Goma, victimes de l’éruption du Nyiragongo qui a semé la désolation dans ce territoire et dans la capitale du Nord-Kivu le 22 mai.
L’élue de la circonscription de la Funa, à Kinshasa, et son mouvement politique gardent une pensée pieuse à l’endroit des victimes et plus précisément des femmes et des enfants.
Ce groupe, selon la présidente nationale de l’A2R, » constitue une catégorie des personnes exposées « . Elle explique que, pendant cette période de crise, » la femme qui s’occupe de ses enfants avec son petit commerce sera obligée de se déplacer vers une autre contrée pour y retrouver refuge jusqu’à ce que la situation se normalise. Ce, avec toutes les conséquences par rapport au fonctionnement de la famille « .
La situation humanitaire à Goma étant catastrophique, Henriette Wamu craint que les femmes, qui se séparent de leurs enfants à cause de cette catastrophe où chacun cherche à prendre une direction inconnue pour se sauver, ne puissent plus revoir leurs progénitures.
Les pensées d’Henriette Wamu sont également tournées vers les femmes enceintes victimes de l’éruption volcanique de Goma. Voilà pourquoi elle et l’A2R implorent la grâce divine en leur faveur, » car c’est Dieu qui garde l’enfant dans le ventre de sa mère« .
Ce bilan provisoire néfaste de l’éruption volcanique de Goma s’étend à dix-sept villages dont Buhene, Katoyi et Majengo touchés par cette coulée de lave détruisant, sur son passage, des habitations et des infrastructures. Trois structures de santé, une école primaire, un abattoir et une canalisation d’eau ont été également affectés… Des conséquences qui poussent Henriette Wamu à demander au Tout puissant de veiller sur Goma, devenue ville martyre en une nuit.
Rachidi MABANDU