Dr Natalia Kanem remet de Kits de dignité aux accouchées de l’HBMM

En séjour de travail du 12 au 17 mai, la  directrice exécutive du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), a clôturé sa mission en RDC par l’Hôpital Biamba Marie Mutombo (HBMM) dans la commune de Masina.  Pendant près d’une semaine, le Dr Natalia Kanem a eu des séances de travail avec les autorités congolaises, la société civile et le Centre intégré multisectoriel de prise en charge de violences sexuelles.

A l’hôpital Biamba Marie Mutombo, la patronne de L’UNFPA a remis des kits de dignité (seau, couches, babouches, savon, habits pour bébé, etc.) aux femmes internées à  la maternité. S’exprimant à cette occasion, elle a déclaré être honorée en visitant ce complexe hospitalier, avant de félicité le personnel pour le travail abattu dans le cadre du partenariat avec l’UNFPA, concernant  la réparation des femmes souffrant de fistules obstétricales.

« Je suis très honorée d’être avec vous aujourd’hui, sachant que cet hôpital représente l’amour d’un fils à l’endroit de sa mère. Ceci est un symbole immense, un symbole qui a permis à ce que des milliers de vies des femmes soient sauvées et que les femmes ne meurent pas en donnant la vie, sachant qu’en RDC il y a des docteurs, des infirmiers, des administrateurs, des agents de nettoyage, des réceptions, etc. qui aident à rendre la vie meilleure pour les femmes de ce pays. C’est donc une inspiration pour le continent et pour le monde. Je voudrai vous remercier chacun individuellement pour votre travail », s’est exprimée la directrice exécutive de L’UNFPA.

On rappelle que depuis plus de dix ans, l’HBMM travaille en partenariat solide avec l’UNFPA pour la réparation des femmes porteuses de fistules venant de Kinshasa et des provinces voisines. Une relation qui a permis de réparer plusieurs centaines de femmes dont certaines accompagnées des enfants malades, eux aussi pris en charge gratuitement.

Pour sa part, le Dr Youyou Tankoy a profité de cette présence de la représentante de l’UNFPA pour plaider pour plus de financement pour la réparation des femmes souffrant de fistules à Kinshasa et des environs,  l’extension du partenariat à la prise en charge des cancers du col de l’utérus  et du sein.

Le gouvernement et L’UNFPA adhèrent à la couverture sanitaire universelle

 La couverture sanitaire universelle est la voie à suivre pour assurer une bonne santé pour tous et d’une façon équitable à la population.  L’UNFPA et le gouvernement de la RDC adhèrent à la couverture sanitaire universelle et affirment que le renforcement du système de santé doit tenir compte de la base. C’est ce qui ressort de l’entretien entre la patronne de L’UNFPA et le ministre congolais de la Santé, hygiène et prévention.

  Les  deux personnalités ont aussi abordé le sujet ayant trait à la planification familiale qui est cruciale pour le développement de la RDC. Car,  elle contribue à ralentir le doublement imminent de la population.

La RDC est à féliciter pour avoir introduit une ligne budgétaire pour la planification familiale mais aussi pour les médicaments essentiels génériques, a fait savoir Dr Natalia Kanem. Qui n’a pas manqué de mettre un accent sur la formation des sages-femmes pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile.

Enfin, l’UNFPA va continuer à profiter de sa collaboration et partenariat stratégique avec le Ministère de la Santé pour œuvrer vers zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale et zéro violence basée sur le genre. 

Dr Natalia Kanem visite le CISM de Kintambo

En visite au Centre intégré des services multisectoriels de Kintambo, Dr Natalia Kanem a eu droit aux  explications et a pu comprendre le fonctionnement de cette structure qui assure la prise en charge holistique des survivantes des violences sexuelles avec l’appui notamment de L’UNFPA.

« C’est dans ce box que nous recevons des survivantes, il faut vraiment tenir compte de l’accueil, quand l’accueil est bâclé la suite ne va pas suivre.  Nous devons accueillir la survivante et la mette en confiance, ensuite lui présenter les différents services pour solliciter son consentement », a fait remarquer  Dr Bibiche chargée de la prise en charge médicale du CISM de Kintambo.

« Tout commence par la prise en charge médicale étant donné que nous sommes dans un hôpital »,  a déclaré un des prestataires. « Nous recevons des survivantes, nous leur donnons les premiers conseils juridiques, pour leur proposer un  accompagnement  gratuit au niveau des instances juridiques », a-t-il ajouté.

MM et Tricya MUSANSI

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