Atundu conseille à Sama Lukonde un plan de communication sur le rôle de la Force onusienne

* « On ne peut pas manger piment avec la bouche d’autrui », paraphrase ce communiquant du FCC

Après plusieurs mois de silence, revoici Alain-André Atundu. Ce communiquant du FCC, « homme aux propos mesurés », a embouche hier jeudi 20 mai, sa traditionnelle trompètte pour donner sa lecture de certains points de brûlante actualité du pays devant un parterre de professionnels des médias majeurs de Kinshasa. De la situation au sein du FCC, aux racontars sur le Président honoraire, Joseph Kabila, en passant par la procédure d’investiture du Gouvernement Sama Lukonde et la situation de malentendu observé, il y a quelques semaines, entre la Monusco et la population du Nord-Kivu,  André-Alain Atundu n’a fait mystère de rien.

En ce qui concerne le sentiment d’aversion manifeste des Congolais du Nord-Kivu contre les troupes onusiennes, Atundu conseille à Sama Lukonde d’avoir un plan de communication sur le rôle de la Monusco, afin de dissiper tout malentendu. « La population congolaise et le Gouvernement doivent savoir qu’on ne mange pas piment dans la bouche d’autrui », dit-il.

Par ailleurs,  André-Alain Atundu est convaincu que garantir une paix durable à l’intérieur du territoire national et avec les voisins, Kinshasa doit savoir consentir et accepter les sacrifices. Ce cadre du FCC dénonce avec véhémence, ceux qu’il qualifie de stratèges en mal d’inspiration pour peaufiner un stratagème douteux et vicieux pour étouffer le FCC et créer une psychose d’enfermement et d’isolement autour de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila.

« A leurs yeux, la mort politique du Président Joseph Kabila passe avant l’éradication de l’insécurité au Nord-Kivu et en Ituri, et la préservation de la paix sociale dans la province de la Tshuapa. La désolation et les morts en masse laissés au passage importent peu, pourvu que Kabila et les siens soient neutralisés et sortis du jeu politique », dénonce Atundu.  Ci-dessous, le texte de son exposé de la conférence de presse d’hier.                                                                                                                                                                                                                                 GK 

POINT DE PRESSE

Mesdames et Messieurs de la Presse,

Je me sens particulièrement heureux de vous retrouver pour un échange transparent autour de certains points qui font l’actualité nationale.

Que de folles rumeurs à propos du FCC…

Désigne-t-on un comité de crise, que certains y voient déjà une lutte fratricide entre le coordonnateur et le Président du Comité de crise ; que les voix des jeunes s’élèvent pour exprimer leur aspiration, d’aucuns présagent de la mort du FCC ;

Par ailleurs que de fausses nouvelles sur KABILA. Quitte-t-il Kinshasa pour Lubumbashi, que certains y décèlent les prémisses du chemin de l’exil.

Qu’un collaborateur lui rende visite, d’autres y voient la preuve d’un complot contre le Pays et les institutions au point d’instrumentaliser la Direction Générale de Migration pour l’empêcher de voyager et l’humilier en plus de la privation de liberté.

Qu’il se rende au Qatar, voilà la preuve qui manquait d’un exil doré.

Et pourtant le FCC existe et le Président KABILA est dans sa posture préférée de penseur face à l’agitation ambiante.

Tous ces faux bruits sortent de la fertile imagination de certains transfuges FCC à l’Union Sacrée.

A ceux-ci un seul conseil, puisé dans le riche répertoire du chanteur MADILU, « KOSALA YE NDENGE OSALI NGAI TE « . Ne soyez pas aussi vache avec lui que vous le fûtes avec moi.

Dans tous les cas, de tels actes ne favorisent pas la cohésion nationale, indispensable pour mettre fin à l’insécurité au Nord KIVU et en Ituri, et surtout pour relancer notre économie, redorer l’image fortement ternie du Pays et de la démocratie en République Démocratique du Congo.

Mesdames, Messieurs,

Après plusieurs mois de gouvernance nonchalante, à la suite de la décision déconcertante du Président TSHISEKEDI de ne plus présider, comme à son habitude, les conseils de ministres hebdomadaires, l’investiture du Gouvernement SAMA LUKONDE est censée tirer le Peuple congolais de sa torpeur et de sa lassitude de la chose gouvernementale pour lui imprimer une ardeur nouvelle.

Hélas, bien avant son investiture, la grogne de certains députés, frustrés à la suite de la publication de l’équipe gouvernementale, avait suscité une certaine psychose au sein de l’opinion nationale tandis que certains observateurs avisés exprimaient quelque inquiétude fondée quant à l’efficacité sinon quant à l’avenir de cette équipe dont l’annonce a eu pour effet majeur de dévoiler un malaise profond au sein de l’Union Sacrée de la Nation.

Quelques frustrations légitimes, quelque regret d’avoir lâché la proie pour l’ombre, et déjà une fronde précoce d’une centaine de députés, transfuges du FCC, a obligé le Président TSHISEKEDI, en sa qualité d’Autorité Morale suprême de l’Union Sacrée de la Nation, à conférer avec ses députés à la veille de l’investiture du Gouvernement SAMA LUKONDE pour leur administrer un véritable traitement psychotrope qui, manifestement, a produit les effets escomptés puisque le gouvernement a été calmement investi en force par une majorité confortable, comme pour dire un passage en force en douceur.

L’opinion se perd cependant en conjectures quant à la nature réelle de cette rencontre ; s’agissait-il d’une simple veillée d’armes à la veille d’un événement important, d’une séance introspective d’autocritique ou d’une mise au point entre le Président et les Députés pour fixer et calmer les esprits afin de franchir, sans coup férir et sans encombre, les fourches caudines de l’investiture du Gouvernement SAMA LUKONDE !

Entretemps, circulent les rumeurs les plus folles qui plongent la population dans une perplexité qui renforce le doute sur la capacité du gouvernement investi de disposer des moyens à la hauteur des défis pour aborder les enjeux majeurs du moment tant sur les plans politique et sécuritaire que sur le plan social, à cause de la modicité anecdotique du budget et des menaces voire du chantage des députés qui pendent sur le gouvernement comme l’épée de Damoclès.

Quoiqu’il en soit, aucune perspective rassurante ne se profile à l’horizon au regard de l’exposé du Premier Ministre devant le Parlement.

La structure de la mouture du discours programme donne à penser que le document a été élaboré par un cabinet officiellement inconnu, ne laissant au Premier Ministre que la possibilité d’endosser le texte par la signature de l’introduction et de la conclusion.

Et pour qu’aucun doute ne subsiste à ce propos, il a pris soin de signer deux fois, après l’introduction et après la conclusion.

Le mot d’ordre du Premier Ministre  » construire un Etat fort prospère et solidaire  » est différent du mot d’ordre du Président de la République à savoir  » le Peuple d’abord  » pour lequel il a été élu, Qu’aucune allusion n’y soit faite, relègue ce slogan au rang des plaisirs démodés.

Cette différence d’approche révèle-t-elle déjà une lutte pour le leadership entre le Président et ses alliés ? D’autant plus que le Premier Ministre ne fait pas partie de l’UDPS. Il est plutôt perçu comme proche de KATUMBI.

La manière à la fois cavalière et sournoise dont le programme a été adopté n’est pas de bon augure pour la démocratie congolaise et la gouvernance du pays.

Les quelques éclats enregistrés parmi les Députés de l’Union Sacrée après le vote est de nature à étayer cette assertion.

Mesdames, Messieurs,

Un débat sur le programme du Premier Ministre a le double avantage de montrer la capacité de persuasion et le degré de détermination du Premier Ministre et de donner en même temps l’occasion aux représentants du Peuple et à nos populations de s’approprier le programme du gouvernement.

En l’absence d’un débat sur le programme, il n’y a aucune fierté particulière à obtenir un vote majoritaire pour l’investiture du gouvernement.

Dans ce programme, aucune allusion ni aucun rôle à la FEC qui est pourtant un partenaire incontournable du gouvernement aussi bien pour la gouvernante que pour la réalisation de ses objectifs.

Mesdames, Messieurs,

Avec l’éviction du Gouvernement ILUNGA, des bureaux MABUNDA et THAMBWE, autant de victoires politiques qu’il faut honnêtement mettre au crédit du Président TSHISEKEDI qui a réussi à mettre des hommes liges à le tête de toutes les institutions, a destitution du Gouverneur Zoé KABILA du Tanganyika marque le paroxysme de la campagne d’épuration idéologique au sein des institutions depuis la mort de la coalition FCC-CACH au nom du principe de remplacement de toute personne douteuse par des groupes.

Tous les gouverneurs réputés non fiables risquent de subir le même sort, L’avenir ne tardera pas à nous le dire.

Ne s’achemine-t-on pas ainsi inexorablement vers une démocratie unanimiste où n’ont droit de cité ni le débat ni la pensée contraire ni le penser autre. Le Peuple congolais doit exercer une vigilance accrue sur l’évolution de nos pratiques démocratiques au risque de trahir la Constitution en vigueur, volonté expresse du Peuple congolais solennellement exprimée par référendum.

Mais, aussi importantes et spectaculaires que soient ces victoires, elles ne garantissent ni l’efficacité ni la réussite de ce programme au point d’évoquer l’observation de Scipion l’Africain à Hannibal  » VINCERE SCIS SED VICTORIA UTI NESCIS « . C’est-à-dire Hannibal tu ne sais pas faire bon usage de tes victoires. L’on sait ce qu’il en est advenu d’Hannibal.

Entretemps, la province de TSHUAPA fait face à une situation pré-insurrectionnelle à la suite d’affrontements fratricides entre deux groupes se revendiquant de deux notables de la contrée. Ce combat au corps à corps a laissé plusieurs blessés et tués sur le terrain, sans que les Autorités nationales ne manifestent une sensibilité particulière comme si la valeur de la vie des congolais était sélective selon qu’il s’agit de l’Est du Pays ou du grand Equateur ou encore de Maï-ndombe.

Mieux vaut prévenir que guérir. C’est le moment pour le gouvernement de prendre les choses en main pour éviter une dégradation majeure de la situation.

De toute évidence, comme le pensait MERLEAU PONTY de la philosophie, notre démocratie a plus intérêt à être latérale c’est-à-dire à placer tous les partenaires sur un pied d’égalité, qu’à être unilatérale c’est-à-dire où la seule idée qui existe est celle du Président et de son parti.

La bonne gouvernance de la République doit être assurée par un leadership managérial et collégial, plutôt que par un leadership messianique à vocation autocratique.

Sur le plan de la philosophie d’action, le Premier Ministre l’a d’ailleurs reconnu, ce programme est la poursuite du programme ILUNGA coulé d’après la vision du Chef de l’Etat. Ce programme devrait être, en fait, une correction du programme ILUNGA en insistant sur les priorités majeures pour les dernières années du mandat présidentiel à savoir la pacification de l’Est du Pays et du Sud Katanga, l’organisation des élections ainsi que la construction des infrastructures de communication.

A ce propos, il aurait été intéressant d’indiquer comparativement la hauteur effective de ce budget résiduel sinon, ce serait comme délivrer au Premier Ministre SAMA LUKONDE un chèque en blanc. D’autre part, l’investiture du Gouvernement SAMA LUKONDE à la manière soviétique soulève dans l’opinion moult questions.

Une adoption du programme qui réveille dans nos populations le spectre des pratiques du parti unique.

Le Prémier Ministre devrait avoir pour préoccupation de satisfaire les exigences du Peuple congolais d’abord et non des partis et des partenaires de l’Union Sacrée.

Dans la mesure où il n’existe aucune corrélation entre le budget disponible et les actions projetées, ce discours apparaît comme un Te deum ou une récitation d’un bréviaire dont le seul résultat attendu reste l’effet d’annonce.

Une communication qui ne s’appuie pas sur un fait établi n’est qu’une simple prestidigitation qui dure le temps d’un spectacle. Un leurre en somme !

Quelle est la part du budget consacrée à la pacification du Pays en comparaison avec d’autres pays comme l’Algérie qui consacre 10 milliards de dollars à sa défense, le Maroc 4 milliards et la Côte d’Ivoire 600 millions. Cette donnée pourrait donner une indication sur la détermination du gouvernement à intervenir efficacement et de façon significative.

Mesdames et Messieurs,

Le malentendu tragique survenu entre la Monusco et une frange de la population du Kivu est à déplorer et à condamner.

Au regard de cette situation paradoxale où la population s’en prend aux personnes chargées d’accompagner le gouvernement dans la défense du Pays, le gouvernement devrait disposer d’un plan de communication sur le rôle de la Monusco.

Car, l’hypothèque qui pèse sur l’efficacité des interventions étrangères, dans un pays donné se trouve d’abord dans les limites de son mandat et dans l’attitude des Etats qui y ont des troupes.

En tout état de cause, la population congolaise et surtout le gouvernement doivent savoir qu’on ne peut manger piment avec la bouche d’autrui Les congolais sont donc appelés à payer le plus lourd tribut, car quel que soit le degré d’engagement des troupes étrangères, seuls les congolais doivent, en dernière analyse, assurer l’intégrité et la paix durable sur leur territoire.

La République Démocratique du Congo doit d’abord compter sur ses propres capacités à améliorer ses rapports avec les Etats voisins particulièrement le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et le Soudan, ainsi qu’avec tous les partenaires impliqués d’une façon ou d’une autre dans des intérêts indescriptibles de cette guerre.

Le   gouvernement   doit   savoir   effectuer   et   accepter   les   sacrifices nécessaires voire avaler des couleuvres pour garantir une paix durable à l’intérieur du territoire national et avec les voisins.

Les  exemples  d’Afghanistan  avec  les Talibans,  du  Sahel  avec  les Djihadistes ou du Nigeria avec Boko Aram laissent l’impression malsaine que les troupes d’intervention assurent le service minimum en limitant leurs actions à garantir la survie des régimes en place plutôt qu’à ramener la paix et la concorde.

Dura veritas sed veritas, entendez, dure est cette vérité mais c’est la réalité.

Mesdames, Messieurs,

Alors que la République est confrontée à des difficultés majeures qui menacent jusqu’à son existence, et à la solution desquelles le Président de la République doit consacrer toute son énergie, il se trouve des stratèges en mal d’inspiration pour mettre au point un stratagème douteux et vicieux pour étouffer le FCC et créer une psychose d’enferment et d’isolement autour du Président KABILA. A leurs yeux, la mort politique du Président KABILA passe avant l’éradication de l’insécurité au Nord Kivu et en Ituri, et la préservation de la paix sociale dans la province de Tshuapa. La désolation et les morts en masse laissés au passage importent peu, pourvu que KABILA et les siens soient neutralisés et sortis du jeu politique.

Basse manœuvre et entreprise destinées plutôt à détourner le Président de la République des véritables ennemis et des réalités cruciales du moment.

Conséquence logique de la déstabilisation de toutes les institutions, la déstructuration de la cohésion nationale transforme forcément la République Démocratique du Congo en ventre mou de l’Afrique par où, à dire de certains experts européens, l’Europe pourrait étouffer l’Afrique. L’Afrique n’est pas et ne devrait pas être un rêve merveilleux ou un Idéal de contemplation, l’Union Africaine est une nécessité de survie du continent en tant qu’entité uniforme et intégrée face aux grands ensembles continentaux.

Mesdames, Messieurs,

Si KABILA avait l’intention de créer des troubles, il n’aurait pas cédé le pouvoir ni pris l’initiative de la coalition FCC-CACH.

Est-il besoin de rappeler l’engagement du Président KABILA à préserver le Peuple des affres d’une guerre idiote rien que pour le pouvoir ou la mise à disposition jadis de sa majorité parlementaire au Président TSHISEKEDI à travers la coalition FCC-CACH.

Mesdames, Messieurs,

A l’issue de la première réunion du Conseil des ministres, le Porte-parole du gouvernement a annoncé à l’opinion nationale la décision du Président TSHISEKEDI de décréter l’état d’urgence au Nord Kivu et en Ituri.

Tous biens considérés, il n’est pas indiqué d’aborder les questions de fonds qui pourraient toucher à la conduite de la guerre. Cependant au regard de la complexité de la situation dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri, les 30 jours de l’Etat de siège s’avèrent insignifiants. La durée minimum devrait être d’au moins 3 mois pour garantir l’efficacité de cette décision présidentielle.

Fort de la sagesse politique du Président KABILA, le FCC continue cependant, à exercer une vigilance tous azimuts et un regard critique sur tout ce qui touche à la souveraineté du Pays, à la bonne gouvernance et à la démocratie.

Laissons le temps au temps pour que le FCC ne soit accusé de faire un procès d’intention ou de se réjouir du malheur de nos populations par masochisme ou par simple cynisme politique.

Mais force est de noter que les propos agréables à l’ouïe débités ça et là concernant la sécurité à l’Est et l’amélioration de la situation sociale ne sauraient remplacer la pertinence des actes concrets et les interventions significatives que  la  population congolaise commence à désespérer d’attendre.

Seule la confiance du Peuple en ses dirigeants et la foi du gouvernement en ses capacités empêcheront notre armée de subir la pire des défaites, la défaite morale.

En ce moment, j’ai une pensée particulière pour nos forces armées et les forces de défense ; la Nation ne peut se passer de leurs sacrifices méconnus et inconnus pour venir à bout des ennemis de la République.

Mesdames, Messieurs,

Je ne peux clore cet exposé sur les points d’actualité sans évoquer, pour [es désapprouver et les condamner, les incidents malheureux survenus au sein de la communauté musulmane au stade des Martyrs lors de la clôture du ramadan.

Aussi regrettables que soient ces incidents ignominieux, ils sont une démonstration grandeur nature des effets pervers de l’intolérance entre frères partageant la même foi, dus à l’absence de dialogue, en tant que principe actif de toute communauté.

Il est donc sage de ne pas attendre l’éclosion des violences meurtrières pour  organiser   un   véritable  dialogue   politique  entre  le Président TSHISEKEDI et sa majorité d’une part, et Joseph KABILA et le FCC d’autre part.

Un véritable dialogue n’est pas fait d’assaut d’amabilités entre les gens qui pensent la même chose et partagent la vision du Président TSHISEKEDI, mais un échange interactif avec le FCC qui représente une alternative démocratique de gouvernance crédible au regard des résultats de ses 18 ans à la tête du pays, surtout au regard des complaintes du Peuple.

Un dialogue ne réunissant que les partisans du Président TSHISEKEDI est un monologue ; tandis qu’avec les partisans de KABILA, voilà un dialogue authentique autour des véritables problèmes du pays, capable de construire un avenir commun pour notre Peuple.

C’est le signal fort que le Peuple congolais attend de ses dirigeants pour mettre fin à la hantise d’une révolte d’exaspération.

Fait à Kinshasa, le 20 mai 2021

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Communiquant du FCC

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