* La vaccination de Dr Eteni Longondo, le ministre sortant de la Santé, est loin de rassurer la population.
La République démocratique du Congo vient d’enregistrer ses premiers vaccinés de la campagne anti-covid-19. Comme annoncé tambour battant, c’est hier lundi 19 avril que le go de cette campagne a été donné dans les quatre provinces du pays (Kinshasa, Kongo Central, Haut Katanga et Nord-Kivu) où le taux des cas testés positifs est encore élevé.
Malgré la vulgarisation sur le bien-fondé de l’administration du vaccin AstraZeneca, on sent encore la réticence, sinon l’hostilité de nombre de Congolais à ces doses importées de l’étranger et dont les effets ne sont pas que positifs. A la base de cette méfiance, notamment les fortunes diverses rencontrées jusque-là par le vaccin anti-covid-19 en général, et le produit AstraZeneca en particulier. Pays européen, le Danemark a du interdire cette dose sur son territoire national.
Sur leurs gardes, de nombreux Kinois ne cessent de réclamer que les autorités ouvrent d’abord le bal pour évacuer le doute. La simple présence du ministre sortant de la Santé, Dr Eteni Longondo, sur la liste des volontaires vaccinés, est encore loin de rassurer. La population veut voir davantage les dirigeants – ces Congolais d’en haut – prêcher par l’exemple. FDA