Le coût global du programme enrichi du gouvernement pour la période 2021 – 2023 se chiffre à l’équivalent de 36 milliards USD, soit un coût annuel de 12 milliards USD en linaire, a expliqué Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, hier lundi 26 avril, lors de la présentation de son programme devant l’Assemblée nationale.
Ce programme du gouvernement de l’Union sacrée de la nation a obtenu l’approbation des députés nationaux, à la majorité absolue. Sur 412 élus qui ont participé à la plénière, 410 ont voté pour, 0 contre et 2 abstentions. Subséquemment, le Gouvernement a été investi. Ce, conformément à l’article 90 de la constitution qui stipule : « Avant d’entrer en fonction, le Premier ministre présente à l’Assemblée nationale le programme du Gouvernement. Lorsque ce programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l’Assemblée nationale, celle-ci investit le Gouvernement «
Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présenté un programme étalé sur 4 secteurs, avec 15 piliers, 65 axes et plus de 300 actions à réaliser sur une période de 3 ans. Soit de 2021 à 2023. Parmi les 15 piliers de ce Gouvernement, figurent entre autres, la pacification du pays, le renforcement de l’autorité de l’État, l’amélioration du climat des affaires, la diversification de l’économie, la modernisation des infrastructures de base, la lutte contre le changement climatique, la lutte contre la pauvreté, etc.
Après son investiture, le chef de l’Exécutif congolais, a exprimé sa satisfaction sur son compte twitter. « Heureux d’avoir reçu la motion d’approbation du programme et investiture du gouvernement de l’Union sacrée de la Nation à l’Assemblé nationale. Aujourd’hui nous devons montrer à la face du monde que: Impossible n’est pas Congolais« .
A en croire Sama Lukonde, la première ambition de son Gouvernement est de construire un Etat fort. « La pacification de l’Est du pays est une priorité. Le Gouvernement entend mobiliser tous les moyens pour y arriver. Aucune option ne sera exclue« .
Le premier Ministre a même évoqué la proclamation d’un état d’urgence sécuritaire à l’Est avec comme conséquence, le remplacement de l’administration civile par une administration militaire. Toujours pour renforcer la sécurité dans l’Est, Sama Lukonde souhaite poursuivre les réformes en créant des unités d’élite mieux formées et bien équipées dans l’armée et dans la police, en vue d’opérer efficacement dans les zones de conflit. Le nouveau gouvernement ne veut plus entendre parler de l’incorporation des rebelles au sein de l’armée et de la police et promet de doter les forces de l’ordre de tous les équipements et moyens appropriés. Rocco NKANGA