Le député Nsingi Pululu initie une proposition de loi sur la gestion des rues

Le député national Nsingi Pululu, élu de la Funa à Kinshasa, vient d’initier une proposition de loi sur la gestion des rues, déposée le lundi 12 avril, au Bureau du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, en présence de nombreux chefs de rues de Kinshasa.
« La grande avancée de cette proposition de loi, c’est la gestion optimale de la République. Car gérer, c’est utiliser rationnellement les moyens matériels, financiers et humains mis à sa disposition. Aucun gouverneur ne peut donner les statistiques et le nombre exact de diplômés d’Etat, gradués et licenciés de sa province ou de sa commune. Comment va-t-on créer des emplois ? Qui connait le nombre exact de parcelles de sa commune, de sa province ? Qui connait le nom de la personne la plus âgée de sa province ? Qui connait le nombre de boutiques, d’hôpitaux, d’écoles et de pharmacies, de boulangeries dans chaque commune, dans une province et l’ensemble de la république », s’est interrogé l’auteur de la proposition de loi, après le dépôt de celle-ci au bureau du vice-premier Président de la chambre basse du Parlement.
A l’entendre, la gestion de la chose publique doit partir de la base, de la rue ou du village. « Cette loi est donc fondamentale pour le redressement de la République. Car, même pour le processus de sélection des candidats à différents scrutins, on devrait requérir les avis, les témoignages et les validations des chefs de rues sur la crédibilité des uns et des autres », a-t-il expliqué.
 » Une meilleure gestion des rues est une étape importante dans la constitution et la fiabilisation du recensement, l’identification de la population, la gestion des conflits parcellaires, etc », a souligné l’élu de la Funa. D’après Nsingi Pululu, le vice-président s’est dit flatté de cette initiative qui va permettre de doter le pays d’un support de gestion rationnelle.
« Un autre bénéfice attendu de cette proposition de loi est la mécanisation des chefs de rues comme agents de l’Etat, reconnus au ministère de l’Intérieur et payés par le Trésor public », a fait remarquer l’auteur de la loi.
Mathy Musau

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