La fondation El Shaddai amorce une formation en entreprenariat et en leadership ce lundi 26 avril dans son siège à Kimpwanza, dans la commune de Kasa-vubu. Destinée à environ 70 volontaires, cette session va s’étaler sur une semaine, annonce Colin Nzolantima, l’initiateur de cette activité.
Selon cet évangéliste et homme d’affaires, l’occasion sera propice pour former les apprenants sur une série de matières relatives à l’entreprenariat et au leadership. «Cette formation s’inscrit dans le contexte d’un pays aussi vaste qu’est la République démocratique du Congo. Il est, en effet, anormal que, dans ce pays, tout le monde puisse recourir aux CV pour se faire engager, alors qu’il y a beaucoup d’emplois à créer», explique l’entrepreneur Colin Nzolantima.
D’après ce diplômé de l’Institut catholique des hautes études commerciales de Bruxelles, les apprenants auront l’opportunité d’être formés sur les principes qui régissent l’univers de l’entreprenariat, avant de s’y engager avec assurance.
«Il y a, dit-il, des principes spirituels qu’il faut respecter lorsqu’on veut initier des affaires. Il est surprenant, en effet, de voir des gens aller chercher des produits agricoles au village. Mais quand ils y arrivent, ils méprisent les chefs coutumiers, gestionnaires de terres. Et pourtant, ce sont elles les garants du pouvoir traditionnel». Il importera donc, selon l’évangéliste Colin Nzolantima, de préparer les futurs entrepreneurs à initier leurs affaires sur base des principes bibliques.
Une formation pratique
Les jeunes conviés à la formation auront aussi à apprendre comment trouver des partenaires dans les affaires sur base des principes bibliques. Quels sont les principes sur lesquels reposent l’endettement, la comptabilité, la création d’activités…
Et pour ce faire, insiste Colin Nzolantima, il faudrait tenir compte de quatre caractéristiques. A savoir, que le travail est un ministère. Qu’il est aussi une vocation, un mandat… qu’il doit être exécuté avec passion. Et, enfin, qu’il doit être fait avec compassion.
La session donnera aussi lieu à quelques notions sur l’agriculture. Elle aura, d’une part, une partie théorique axée sur la matière couchée dans un syllabus et, d’autre part, une partie pratique. Au terme de cette formation, les apprenants assidus vont recevoir leurs certificats en management.
Yves KALIKAT