Faux procès contre Fatshi

Loin de violer le caractère laïc de l’Etat, la recommandation du chef de l’Etat aux
présidents de deux chambres du Parlement procède de la reconnaissance d’un homme
considéré à juste titre comme héraut de l’émancipation de l’homme noir.

Convié à la solennité du centenaire de l’Eglise kimbanguiste, le 6 avril à Nkamba, le Chef de l’Etat congolais, Félix
Tshisekedi, a recommandé au Parlement, via les présidents des deux chambres, d’instituer la date du 6 avril de
chaque année comme fériée sur l’ensemble du pays.


Sans prétention aucune, de pénétrer la pensée du Président congolais, on peut toutefois comprendre que l’idée est de reconnaitre le héroïsme de Simon Kimbangu, considéré par ses millions d’adeptes d’ici et d’ailleurs, comme l’incarnation du messianisme nègre. A leur décharge, il faut d’emblée, souligner que les Kimbanguistes ne sont pas
demandeurs de cette date. Car, dans le rituel de leur église, le 6 avril vaut tout un symbole. Elle rappelle aux
fidèles de cette Eglise, le début de la mission prophétique de Simon Kimbangu en avril 1921. Vu des Kimbanguistes,
que la date du 6 avril soit instituée fériée ou pas sur le calendrier national, cela n’ajoute rien du tout, ni au
rituel ni à la doctrine de l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre, par son Envoyé spécial

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