Eve Bazaïba Masudi est officiellement à la tête du ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD). La cérémonie de remise et reprise a eu lieu ce mardi 27 avril, à Kinshasa. Consciente des lourds défis à affronter dans le secteur, la nouvelle vice-prémière ministre et ministre de l’Environnement aura entre autres pour tâche de porter la voix de la RDC sur l’échiquier international.
Face au public mobilisé pour la cérémonie marquant sa prise des fonctions, Eve Bazaïba a tenu à souligner la double dimension de ce ministère.
De prime abord, la « dame de fer » du Mlc a fait référence à « la dimension nationale sur le besoin de la population de jouir des richesses et des potentialités dont nous avons toujours entendu parler. Nous avons aujourd’hui l’opportunité de transformer les potentialités en des richesses palpables», a-t-elle indiqué.
Pour elle, la seconde dimension de ce ministère est internationale. «Tous les projecteurs du monde sont sur la RDC, parce que nous avons la responsabilité mondiale d’être le deuxième poumon du monde», a-t-elle fait remarquer.
Lors de cette prise de fonction, la ministre de l’Environnement et développement durable a invité l’administration environnementale à s’inscrire dans la logique du changement, tel que voulu à travers la vision de l’Union sacrée de la nation.
«C’est vrai que les lignes vont bouger dans le sens positif. Le ministère de l’Environnement et développement durable est l’un des secteurs d’assiette. Nous ne pouvons pas nous mettre à quémander les moyens pour le bien de notre environnement», a-t-elle souligné.
De son côté le ministre sortant, Claude Nyamugabo mesure bien la lourde tâche qui attend sa successeuse. « Je voudrais souligner quelques grands chantiers qui vous attendent dans ce ministère. Le premier, c’est de rendre effectif le programme du chef de l’Etat, dénommé un milliard d’arbres à l’horizon 2023″.
« Il y’a également le chantier de la diplomatie environnementale, la finalisation de la politique forestière et le chantier de l’organisation des états généraux des forêts», a insisté Claude Nyamugabo.
Fyfy Solange TANGAMU